Burundi : Jeune Afrique N°2840 du 14 au 20 juin 2015, pg. 34 – 35 la même rengaine !
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Préliminaire analytique

Commençons par  analyser ce qui se cache dans l’étalonnage  périodique  de l’encart “n’est qu’un Prof  de gym” comportant une photographie faciale du Président Pierre Nkurunziza (PN) de CARL DE  SOUZA/AFP. .L’auteur anonyme dit ; En en 1995, quand il entre  dans  la clandestinité, il n’est  qu’un Prof (c’est moi qui mets le majuscule par politesse, ce qu’ignore l’auteur anonyme) de gymnastique. Il n’y avait pas que des Prof de gymnastique dans la clandestinité. A savoir !

Voyons les années énumérées par  l’auteur anonyme de JA : Il dit en préambule : En quelques  semaines, tout s’est accéléré.  2005 Nkurunziza est élu Président (C’est encore moi qui mets P à la place de p, car il s’agit ici d’un mépris bien palpable que quelqu’un d’autre en dehors de ses favoris bottés gouverne le BURUNDI. L’auteur anonyme (aa) devait savoir que cette élection était un consensus électoral  d’Arusha. Election par les deux Chambres sans la participation du Peuple burundais. En 2010, il est réélu pour un  nouveau quinquennat. Non Monsieur. Il n’est pas réélu, mais il est élu suivant la Constitution du Burundi. Vous  devriez  lire la Constitution du Burundi avant  la ponte de telles inexactitudes.

En 2015, début des manifestations  hostiles  à un troisième mandat. Hélas, c’est en ce moment que tous les spécialistes des déstabilisations entrent en jeu. Surtout ce Burundi ne devait pas changer de régime des bottes favorables aux intérêts des particuliers. En cela, des médias  se déchaînaient pour  enterrer vivant le candidat. Il s’agissait du 2ème mandat comme le stipule l’Article 96 de la Constitution du Burundi. Le 8 mai, Nkurunziza  se déclare officiellement à  nouveau candidat. Conformément à l’Article 96 validé par la Cour Constitutionnelle.

Depuis l’indépendance, tous les Présidents du Burundi arrivaient au pouvoir par la force des armes, et les bonnes âmes médiatiques n’y trouvaient aucun inconvénient. Alors Monsieur AA ? Deux poids deux mesures. Le 14 mai 2015, tentative de putsch. Avec probablement la bénédiction des médias pro. Heureusement, le Burundi a failli sombrer mais il n’a pas coulé.

Le 10 mai 2015 la présidentielle est repoussée au  15 juillet 2015..Il est louable le Burundi. Les bailleurs de fonds lui coupaient les aides, mais pas l’esprit patriotique. L’aiglon quittait le nid, refusant la becquée  et il s’envolait de ses propres ailes. Les élections ont eu lieu au nez et à la barbe de ceux qui le vouaient au  au chaos. La moustache couvrait la bouche  des putschistes et de leurs maîtres  à penser, qui les accueillaient  pour les nourrir comme des mendiants.

Sans cette aventure malheureuse, ils pouvaient rester tranquilles et vivre normalement comme tout un chacun, au lieu d’écouter des sirènes qui ne voulaient pas du bien pour le Burundi et finalement pour eux-mêmes. Dommage. A SUIVRE

 

Dr. N Ferdinand