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Ceux qui s’accrochent au Génocide et aux fosses communes comme fonds de commerce expriment une peur sans limite et veulent échapper à l’idée de dialogue inter Burundais et de la CVR

1. En 1959, après avoir échoué à renverser le pouvoir de l’époque au Rwanda, certains Rwandais se sont déversés au Burundi pour demander asile. Se réfugier en soi ne présente aucun mal puisque cela arrive à tout le monde. Arrivés au Burundi, ils ont été accueillis à bras ouverts mais le problème est qu’aussitôt nourris et engraissés ils ont commencé à utiliser des manipulations et des mensonges comme quoi l’ethnie minoritaire du Burundi risque de vivre le génocide comme leurs frères Rwandais. De fil en aiguille, les autorités Burundaises de l’époque et les années qui ont suivi se sont mises à planifier le génocide en premier lieu pour éviter d’en être victimes de la part de leurs frères hutu comme le leur conseillaient certains réfugiés rwandais. Ces manipulations mensongères ont conduit à l’assassinat du Prince Louis RWAGASORE en 1961, à l’assassinat du Premier Ministre Pierre NGENDANDUMWE en 1965 et des massacres de nombreux innocents qui ont suivi ainsi que le génocide de 1972-1973. Toutes les autres péripéties de massacres connus au Burundi après les années 1970 jusqu’aujourd’hui ont été toujours marquées par cette influence négative et manipulatrice des Chefs des réfugiés Rwandais ;

2. Ceux qui se reconnaissent dans ces actes de massacres et de génocide au Burundi, nationaux et étrangers confondus, se retrouvent dans la nécessité de se serrer les coudes afin de se cacher indéfiniment et d’échapper à la justice. C’est cette nébuleuse que nous appelons politico mafieuse qui, tout le temps, cherche à déstabiliser les institutions démocratiquement élues, à verser du sang, à faire des coups d’Etat, à massacrer les Burundais paisibles dans le souci de détourner et de tromper l’attention nationale et internationale sur les véritables commanditaires de tous les crimes qui se commettent dans le pays. Ce sont ceux-là même qui passent des journées entières dans des laboratoires diaboliques à imaginer comment se dédouaner des charges génocidaires qui pèsent sur leurs cœurs en imaginant comment projeter sur le Parti CNDD-FDD et son Gouvernement les forfaits qu’ils ont commis et qu’ils continuent à commettre. Pour rappel, le Parti CNDD-FDD caractérise les différentes péripéties de génocides commis respectivement par Michel MICOMBERO comme génocide physique, par Jean Baptiste BAGAZA génocide Intellectuel et par BUYOYA qui a fait le génocide démocratique. Pendant tous ces durs moments politiques du pays, certains Rwandais accueillis sur le sol Burundais étaient toujours derrière, directement ou indirectement, la mise en œuvre de ces plans sataniques. Tout ce monde ci-haut évoqué ne veut aucunement entendre parler ni du dialogue inter Burundais ni de la CVR de peur de se faire découvrir. Mais tôt ou tard, la vérité finira par se savoir ;

3. Il n’est donc pas étonnant d’entendre que KAGAME, spécialiste des idées et plans génocidaires pour les avoir expérimentés chez lui ne perd aucune seconde d’influer négativement pour la nième fois sur l’histoire du Burundi, en recrutant et en formant des réfugiés Burundais pour provoquer un génocide dans leur pays natal. Malheureusement, Paul KAGAME a oublié cet adage rundi qui dit ‘’à malin malin et demi’’. Il a cru qu’ en lançant des forces terroristes sur les provinces de KAYANZA et de CIBITOKE pour massacrer des populations immenses comme il avait fait chez lui en 1994 lorsqu’il a envoyé le FPR- INKOTANYI pour écraser la population de BYUMBA à l’époque qui comptait plus de 750.000 habitants et qui, après la guerre s’est retrouvée avec 100.000 ressortissants de BYUMBA exilés, aller se passer de la même façon selon son plan. Par la Grace de Dieu, cette malheureuse expérience n’a pas réussi au Burundi au grand dam des commerçants de génocide dont Pierre BUYOYA et Louis MICHEL en tête ;

4. Le génocide de la population de la Préfecture de BYUMBA n’a pas suffi puisque il a fallu également sacrifier ses frères en provoquant massivement les institutions au pouvoir de l’époque, à travers de multiples assassinats dans l’attente d’une réaction incendiaire de la partie provoquée ce que lui a réussi au Rwanda puisque la population s’est rentrée dedans mais qui a échoué au Burundi parce que l’assassinat du Président NTARYAMIRA n’a pas conduit à l’écoulement du sang au Burundi. Ce qui est dommage et que lorsque le Président Burundais a été assassiné, il venait d’assister à une réunion qui s’était tenue à Dar-Es-Salaam en faveur des négociations qui se déroulaient à Arusha entre les Rwandais eux-mêmes. Ceci prouve à suffisance que KAGAME-BUYOYA et leurs acolytes ne veulent jamais de dialogue ni au Rwanda ni au Burundi puisque ce qui les intéressent uniquement ce sont des pouvoirs dictatoriaux, militaires et ethniques ;

5. Lorsque le Peuple Burundais insiste sur l’importance et les bienfaits du dialogue inter Burundais inclusif dans le sens où tout citoyen Burundais a le droit d’y participer et de donner son avis sur les questions sensibles du pays dans la liberté et la transparence afin que la vérité fuse et que la solution soit trouvée, les adeptes Burundais de KAGAME cherchent à transporter le dialogue inter Burundais à l’extérieur du pays pour occulter la vérité recherchée sur l’histoire du Burundi et imposer ipso facto le partage des postes à travers un Gouvernement de transition , question qui a été déjà résolue dans l’accord d’Arusha 2000 à travers les quotas ethniques . Il se voit donc que ceux qui prétendent défendre la constitution et l’Accord d’Arusha sont plutôt des prédateurs de ces mêmes textes car ils cherchent un accord d’Arusha bis. C’est dire donc que le Parti CNDD-FDD et son Gouvernement constituent ici les seuls défenseurs de l’Accord de l’Arusha 2000 ;

6. Après avoir perdu sur le terrain politico médiatique d’imposer la force internationale d’interposition au Burundi, après avoir vu que le Peuple Burundais a refusé l’offre diabolique de génocide présentée par les prédateurs des institutions, se retrouvant dans ces contradictions ci-haut signalées de ne jamais accepter le dialogue inter Burundais qui conduisent à l’éclatement de la vérité , les ennemis de la paix et de la stabilité du pays appuyés par des éléments terroristes formés au Rwanda, trompent la Communauté Internationale en utilisant des manipulations mensongères et apocalyptiques qu’il existe des fosses communes fraichement remuées au Burundi et que les Nations Unies devraient préparer une mission d’enquête en espérant toujours avoir des raisons de détruire le Parti CNDD-FDD et son Gouvernement ;

7. Comme le Parti CNDD-FDD l’avait dit précédemment dans son communique numéro 2 du 2 Février 2016, le Burundi est un Pays indépendant et souverain. Que l’Organisation des Nations Unies retrouve ici les sincères remerciements du Peuple Burundais pour avoir reconnu au pays ses grandes valeurs philosophiques et socio-politiques dans sa résolution 2248 du 12 Novembre 2015. C’est dans cette logique que le Parti CNDD-FDD et son Gouvernement rappellent à cette Auguste Assemblée Onusienne de reconnaître et de respecter la Commission Vérité Réconciliation (CVR) déjà en cours d’activités pour, entre autre, identifier toutes les fosses communes qui jonchent ce pays depuis l’indépendance à ce jour. Imposer une telle mission d’enquête au pays sans passer par la CVR cache aux yeux des Burundais un plan de diabolisation des institutions du Pays pour la simple raison qu’il n’y a jamais d’enquête de fosses communes depuis l’indépendance. L’on peut ajouter que la tombe de NTARE V Charles NDIZEYE n’a pas encore été retrouvée alors que le Peuple Burundais le réclame depuis belle lurette et que l’ONU n’a jamais prêté ses bons offices pour retrouver cette tombe lorsque l’on sait que Pierre BUYOYA, BAGAZA et leurs acolytes ne veulent pas dire où ils l’ont enterré. Comme Louis MICHEL et ses amis prétendent, maîtriser bien l’Histoire du Burundi et que la Belgique a colonisé ce petit pays, pourquoi donc ne pas révéler où reposent les corps de la femme du Héros National de l’Indépendance ?

8. Comme dit au début de ce communiqué, ceux qui s’accusent ou qui se reconnaissent dans ces malheurs qui ont endeuillé le Burundi font tout pour ne pas se mettre à nu et préparent des manipulations mensongères conduisant à la déstabilisation du pays dans le but de ne jamais permettre au Peuple Burundais d’avoir du temps nécessaire pour se pencher sur l’histoire véritable du pays. Pour s’être impliqué dans différents évènements de l’histoire du Burundi en allant jusqu’à tuer notre cher Président Cyprien NTARYAMIRA, Paul KAGAME devrait d’ores et déjà penser à nous le remettre car la vérité peut être étouffée pendant une journée ou des mois mais elle finit par éclore. Ce n’est pas en cherchant à asphyxier le dialogue inter Burundais pour se précipiter vers des facilités de putschs ou d’imposition d’une transition quelconque que la vérité sera évitée puisque chaque chose a son début et a sa fin ;

9. Le Parti CNDD-FDD termine ses propos en demandant à la population de rester serein et soudé et de s’ouvrir au dialogue parce que la vérité sauve. Nous demandons à la Communauté Internationale de continuer à soutenir le Dialogue Inter Burundais et à accorder à la CNDI des moyens financiers, matériels et logistiques pour faciliter les rencontres avec la diaspora Burundaise afin de produire un rapport final contenant toutes les desideratas de tous les Burundais.

Fait à Bujumbura, le 17 février 2016

Honorable Pascal Nyabenda
Président du Parti CNDD-FDD