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Suite aux derniers attentats commis en France il y a quelques mois, le débat en cours sur la déchéance de la nationalité pour des citoyens Français l’ayant acquise, mais par la suite, s’étant rendus coupables d’ actes de terrorisme ou ayant commis des faits scandaleusement inciviques compromettant ou menaçant les valeurs fondamentales de la République notamment « le vivre ensemble », avec expulsion vers leur pays d’origine, est intéressant à suivre et peut éventuellement inspirer les travaux des parlementaires et du Gouvernement Burundais dans leur quête de trouver les voies et moyens qui permettraient d’endiguer le terrorisme qui se commet à pas feutré au Burundi et punir sévèrement les commanditaires. Ici on peut citer notamment les Muhozi, Bob Rugurika, Gakunzi,… Bref la “rwanda connection”. Ainsi à l’avenir, celui qui voudrait emprunter ce chemin du terrorisme ou de son apologie, saurait à l’avance ce que ça lui en couterait.

De même, la déchéance des droits civils et politiques peut, pour les citoyens Burundais de naissance, être une solution juste, adapté, efficace et qui pourrait mettre fin à l’impunité, de fait, qui est généralisée pour les leaders de ces mouvements violents mais également une forme de réparation pour toutes les victimes qui ont tant perdu physiquement, matériellement jusque dans les cas extrêmes à perdre la vie. Ici on peut citer notamment les Nininahazwe , Sinduhije, Nyangoma, Niyombare, ….

Egalement pour les Sénateurs à vie, cela pourrait être une solution à partir du moment qu’un concerné s’inscrit dans des activités de terrorisme, son apologie ou de sabotage systématique des institutions de la République. C’est tout de même logique qu’on ne peut pas servir deux maîtres à la fois d’une part la République burundaise et d’autres part ceux qui veulent la détruire. Les premiers sont amenés à être décorés par la Mère patrie tandis que les autres ne méritent que de perdre leurs droits civils et politiques.

Ce qui se passe actuellement au Burundi est inacceptable de voir les fils et les petits fils de réfugiés accueillis au début des années 60, aujourd’hui motivés par l’envie de tout saccager sans retenue. Quelle ingratitude. La société burundaise devrait cesser de souffrir à cause de son hospitalité d’hier comme celle d’aujourd’hui. Ceux qui ont été accueillis avec bon cœur devraient arrêter de saigner à blanc notre beau pays, sans quoi, qu’ils puissent se voir déchoir de la nationalité burundaise et qu’ils s’en retournent sur la terre de leurs aïeux. Sans rancune.

Le pire, c’est qu’aujourd’hui certains parmi ces invités de circonstance se sont donnés le rôle de leaders sans qui, rien n’est plus possible, sans leur consentement et qu’à ce titre ils veulent dicter et donner le tempo de la vie socio-politique du Burundi. Patriotes ressaisissons-nous. Inscrivons-nous dans ce que dispose notre loi fondamentale, tous égaux devant la loi et la liberté des uns s’arrêtant là où commence celle des autres.

Ciza Marie