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Une pluie de grenades a fait un mort et plusieurs blessés civils dans beaucoup de coins de Bujumbura. Un terrorisme primaire qui contraste avec le climat joyeux et pacifique des marches de samedi dernier où le peuple a réaffirmé sa détermination à akagame.jpgs’approprier de son destin. Le terrorisme de ce lundi 15/02/2016 est certainement une réponse de Kagame, l’Ogre des Grands Lacs, qui avait été longuement hué pour ses activités de déstabilisation du Burundi, finalement reconnues et dénoncées par l’ONU et les USA. Kagame, un ancien enfant de la rue devenu président, n’a rien d’autre à offrir à son entourage que la haine et la mort qui le rongent du dedans. Il ne sait que tuer, et encore tuer.

Il a commencé par ceux qu’il croyait être ses ennemis, puis il a égorgé les amis qui l’avaient aidé à conquérir le fauteuil, ensuite il s’est mis à assassiner par millions les citoyens des pays voisins, jusqu’à ceinturer le Rwanda d’ennemis. Même les réfugiés qu’il a encouragé à rejoindre le Rwanda, il les a transformés tout de suite en engins de mort, en les lançant contre leur patrie, pour troubler le pays et renverser le gouvernement. Cela est vrai pour le Burundi, comme pour la RDC. C’est par cette grille de lecture que s’interprètent les attaques de ce lundi à Bujumbura.

Mais le Burundi est prêt à affronter le terrorisme, qui est devenu un phénomène mondial. Notre pays n’est pas le seul, l’Occident et l’Orient en souffrent aussi; la Russie en a aussi fait les frais de la part des tchéchènes. La différence réside dans le fait que le terrorisme qui nous frappe est encouragé et financé par certains pays comme la Belgique, qui pourtant ont la peur bleue du terrorisme islamique. On dirait qu’il y a un terrorisme bon (celui frappe les africains) et un terrorisme mauvais (qui frappe les occidentaux).

Quant à Kagame qui instinctivement croit qu’en tuant le plus de gens possible il va obstruer sa propre tombe, qu’il se désillusionne; son trou reste béant, et il le réclame, tandis que petit à petit Le Temps, cet ennemi commun, l’achemine.

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