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Ce n’est pas vraiment une surprise. Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, qui cumule déjà plus de trente années au pouvoir, a été investi, lundi 25 janvier, candidat de son parti à l’élection présidentielle du 20 mars. La nouvelle Constitution, adoptée par référendum à l’automne, lui permet en effet de se représenter pour trois nouveaux mandats de cinq ans.

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A la tête du parti unique de 1979 à 1992, revenu aux affaires par les armes en 1997 avec l’appui de la France et de l’Angola, le vieil autocrate fêtera cette année son 72e printemps. L’ancienne Loi fondamentale lui interdisait de se maintenir, puisqu’elle limitait à deux le nombre de mandat et plafonnait à 70 ans l’âge des candidats à la fonction suprême.

Ancien agent de renseignement devenu général, puis président, et passé par le marxisme tropical, Denis Sassou-Nguesso exerce une mainmise absolue sur son pays, riche Etat pétrolier dont près de la moitié des 4,4 millions d’habitants vit sous le seuil de pauvreté.

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