Jeune Afrique. Hebdomadaire international N°3076H du décembre 2019 au 11 janvier 2020. Page 190
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Burundi. (D’un auteur anonyme) suspense présidentiel. L’auteur anonyme, d’emblée annonce la couleur en deux lignes d’introduction :

  • Le doute persiste sur une potentielle candidature de Pierre Nkurunziza en 2020. L’auteur et ses commanditaires est insomniaque depuis que Pierre Nkurunziza a navigué contre le courant des déstabilisateurs du Burundi.
  • La conjoncture socio-économique reste morose. L’auteur anonyme, peut-il indique un pays qui a une conjoncture socio-économique   florissante ! Conseillerait-il. Nkurunziza d’aller piller les pays voisins pour renflouer l’économie du Burundi ! Le bien mal acquis ne profite jamais !

L’Auteur Anonyme (A A) voit P.Nkurunziza(P.N) au pouvoir depuis 2005. Il ne voit pas  des Présidents inamovibles depuis longtemps. Ces Présidents n’ont fait aucune promesse de rendre le pouvoir comme PN, mais l’AA met en doute la parole de PN de juin 2018 de ne pas briguer un autre mandat en 2020. L’AA évoque la nouvelle Constitution adoptée en mai 2018, qui en théorie autoriserait le Président de garder les rênes du pouvoir jusqu’en 2034 !!!. Si l’AA ne souffre pas de confusion mentale, il a un nystagmus divergent, accompagné d’un strabisme effrayant et il louche. Soit qu’il voit un Médecin, ou alors qu’il révise la géopolitique. Il serait charmant l’AA s’il levait l’anonymat ! Qui se cache derrière !

L’AA se dit « dubitatif » et il regrette qu’au moment où il écrit ces (ses) lignes, le CNDD-FDD n’avait pas encore désigné un candidat, ni organisé un Congrès. L’AA oublie que le Burundi est indépendant, et que le parti au pouvoir et le Gouvernement ne fonctionnent pas selon la volonté des extraterritoriaux y compris l’AA de Jeune Afrique(JA). L’AA évoque les observations des personnes de la société civile en exil. Pourquoi sont-elles en exil alors que celles qui ne se reprochent rien sont rentrées au Burundi!

Face au tout- puissant CNDD-FDD, après un long bras de fer avec les autorités, un opposant a obtenu en février 2019, l’autorisation à son parti de se présenter aux élections. L’AA devrait savoir qu’il y a au Burundi des lois égales qui s’appliquent à tout le monde. Si le chef de ce parti a rempli les conditions requises, il y va de soi que son parti ait été autorisé à participer aux élections. Il n’y a rien de particulier dans cette affaire. Seulement, on ne voit pas où  veut en venir l’AA. Dans quel pays n’y a- t- il pas des lois ? Monsieur l’AA de JA. Pardon, il y a des pays où la dictature fait marcher le peuple, pas au Burundi. Certains chefs d’Etats africains se prennent pour des Louis XIV, le roi-soleil et ils se disent au fond de leur subconscient : l’Etat c’est moi. J’inviterais Monsieur AA à réviser l’histoire des dictatures dans le monde, y compris le Burundi d’avant l’arrivée du tout puissant CNDD-FDD selon lui, ce parti au pouvoir qui perturbe sa Sérotonine gastroentérique, qui l’empêche de dormir et lui donne des migraines carabinées. Fin de la 1ère Partie   A suivre.

Dr. N Ferdinand