Madame/ Monsieur
Par la présente j’aimerais attirer votre attention sur le soi-disant sondage sur l’avenue de la MAPROBU au Burundi.
En effet, votre aide devrait aller dans le sens de la paix en reflétant la réalité de la situation sur terrain au Burundi.
L’objectivité est l’un des piliers incontournables dans le métier de journalisme professionnel, à moins que vous la sacrifiiez, pour des intérêts partisans dans le cas précis du Burundi.
Il est de notoriété que plus de 90% de la population burundaise est rurale, sans électricité et donc sans accès à l’internet et à ses outils sociaux où vous faites passer votre sondage.
Votre façon de procéder suscite plusieurs questionnements, pour tout chercheur scientifique aguerri.
Comment pouvez-vous prétendre avoir un résultat fiable ou représentatif alors que le moyen de collecte des données est frappé d’invalidité dès le départ?
Allez-vous publier ces soi-disant résultats, en disant: Voilà ce que veut la majorité des Burundais?
Quelle majorité?
Quel échantillon?
Si vous voulez aider à faire jaillir la volonté du peuple, allez au pays et donnez la parole au peuple et à partir de l’aveu vous en conclurez ses désidératas.
Vous n’êtes pas sans savoir la réalité que vit la majorité des peuples africains, sinon, cessez de lui prêter les intentions.
Les Burundais sont pauvres, mais ils sont mûrs donc, munis d’un esprit de discernement, respectez-les.
Comptant sur votre professionnalisme, j’espère que vous n’allez pas publier le résultat.
Charles Hakizimana
Politologue/ Médiateur
