Muramvya: le CNS réunit les comités mixtes de sécurité des communes Rutegama et Mbuye
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Le Secrétariat Permanent du Conseil national de Sécurité (CNS) a organisé mardi 07 janvier 2020 au chef-lieu de la commune Rutegama dans la province de Muramvya un atelier de renforcement des capacités des responsables des Comités Mixtes de Sécurité à la base des communes et collines de Rutegama et Mbuye sur l’Alerte Précoce et la Réponse Rapide en matière de Sécurité Humaine, le Renseignement Préventif et la lutte contre les rumeurs pendant la période pré-électorale.

Le Secrétaire Permanent du Conseil national de Sécurité (CNS) Pierre Claver Nzisabira a indiqué que les activités organisées dans ces communes est une continuité du périple entamé par le CNS pour parler avec les membres des comités mixtes de sécurité comment ils doivent gérer et transmettre les messages quitte à ce que ces messages ne soient pas source de conflit et d’insécurité.

En ce qui concerne les mensonges et les rumeurs propagés par les fauteurs de troubles, P Claver Nzisabira a conseillé aux administratifs d’y apporter chaque fois et à temps, un démenti formel parce que selon lui, la réalité a montré que les rumeurs et les mensonges provoquent des mouvements d’exil surtout à la veille des élections.

Concernant les intimidations qui s’observent entre les jeunes de partis politiques CNDD-FDD et le CNL, l’un des conférenciers Térence Mbonabuca du ministère de l’intérieur a fait savoir que la feuille de route qui a été signée entre les différents partis politiques accompagnera les élections en toute tranquillité. « Il existe également un code de conduite des leaders politiques et l’administration qui appelle les uns et les autres à veiller au comportement de leurs jeunesses », a-t-il ajouté.

Les jeunes qui vont perturber les activités des autres partis politiques ou qui vont insulter les autres dans les chansons de groupes seront punis individuellement parce qu’ils sont assez majeurs pour dire qu’ils ont été trompés par leurs leaders politiques, a souligné Térence Mbonabuca.

Un des participants a indiqué que l’héritage des filles constitue aussi une des causes d’insécurité mais le Secrétaire Permanent au CNS a montré que les filles sont des enfants comme les autres bien que la loi sur l’héritage des filles reste obscure. Comme les terres s’amenuisent du jour au lendemain, P. Claver Nzisabira conseille à la population d’éduquer leurs enfants pour avoir des diplômes qui leur permettront de vivre sans dépendre de la terre.

Par NDARIBAZE Jean Marie