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A Gitega, ce mercredi 6 janvier 2016, devant la Cour Suprême, le Ministère public ( partie civile ) a requis un dédommagement de plus de 12,1 Millions USD, une peine de servitude pénale à perpétuité et une peine complémentaire d’interdiction d’exercer les fonctions de l’Etat pour 20 ans contre les 28 putschistes inculpés dans le coup d’Etat manqué du mercredi 13 mai 2015.

La partie civile ( composée par le ministère de la Sécurité publique avec la Police Nationale du Burundi PNB , le Ministère de la Défense avec l’armée du Burundi – la Force de Défense Nationale FDN , la radiotélévision Rema FM média privé qui a été détruit par les putschistes, et le parti politique CNDD-FDD ) a demandé d’être 4841789_3_4683_l-ex-ministre-de-la-defense-cyrille_46934a6fa351c2e87e4603b851e42254.jpgdédommagée pour près de 18,981462598 Millards BIF soit environ 12,113568.51 Millions USD. Il se pourrait,que par la suite, des civils et des commerçants du Burundi, en partie civile, demande eux aussi des dédommagements. C’est une affaire à suivre …
Parmi ces 28 putschistes, les ex-Généraux Cyrille Ndayirukiye, Zénon Ndabaneze, Juvénal Niyungeko et le commissaire de police Herménégilde Nimenya ont tenté de narguer l’Etat du Burundi, en prétextant qu’ils avaient agis – Constitutionnellement- et dans le respect des Accords d’Arusha. Alors que le mardi 5 mai 2015, une semaine avant leur putsch la Cour Constitutionnelle du Burundi avait dit le droit.
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Au Burundi, il est interdit aux militaires et policiers de faire de la politique. Certains parmi ces généraux putschistes, comme le Général Major Cyrille Ndayirukiye, sont des récidivistes, car ils ont déjà participé à des Coups d’Etat dans le passée. Depuis quelques années, le Burundi a abandonné la peine de mort. Autrefois, tous ces militaires putschistes auraient déjà été fusillés, comme dans certains pays du Monde encore aujourd’hui. C’est le nouveau régime démocratique du Burundi « dit CNDD-FDD » ( car au Burundi ce sont plusieurs formations politiques qui gouvernent en coalition ), avec à sa tête S.E. Nkurunziza Pierre, qui a permis ces énormes pas positifs dans le sens des Droits de l’Homme …
Le Burundi a connu, entre avril et mai 2015, une Révolution de Couleur ou une tentative de changement du Régime démocratique en place, organisée par les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et l’ancien Dictateur Hima Burundais Pierre BUYOYA. Ces putschistes aujourd’hui jugés par la Cour Suprême du Burundi, la plupart appartiennent à l’équipe locale du réseau militaire de l’ancien Dictateur Hima burundais Pierre Buyoya, aujourd’hui en exil. Le prononcé de la sentence est prévu dans quelques jours.

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 8 janvier 2016