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Le temps est venu pour réfléchir ensemble. Le monde change sauf celui des manipulateurs ou manipulés qui veulent par obstination rester dans le vague et les doutes, dans l’illusion ou l’ignorance de la réalité. Les gens ont toujours parlé, ont toujours donné comme référence la réalité mais les bêtises continuent comme si rien n’était même devant les morts que nous respectons au Burundi depuis 1972.

dsc_3-2.jpgCela est tellement grave que les burundais auront des problèmes dans l’avenir sans respect de la logique ou de l’interdit; l’interdit dont je parle c’est ne jamais se moquer des morts. L’impunité perdure depuis l’indépendance du pays car les Burundais se sont à maintes reprises moqués des morts, la justice ne trouve jamais sa place devant la puissance des perturbateurs au Burundi qui viennent de l’extérieur pour nuire dans un problème interne etc.

A ce qui concerne l’information fiable des journalistes, il faut comparer les événements en les reliant les uns et les autres et sans partie prise, les mensonges ou la vérité sont deux éléments facile à identifier. On dirait que je répète la même chose, je suis conscient de cela car nous sommes devant un danger public des morts au Burundi.

Dans les bêtises de l’école de la criminologie ou du sérieux d’un cours difficile, on nous complique dans l’analyse des actions criminelles, brutales, illogiques. Nous aplanissons la position du tir ou l’intention de l’assassin dans un moment précis. Ce qui me donne des frissons c’est que dans plusieurs façons d’exécuter, le criminel, l’assassin essaie de cacher vite sa proie, sa cible, ses projets.

Dans le cas du Burundi, les insurgés ont étudié la façon d’attaquer, d’induire son ennemie en erreur, il faut à priori le ridiculiser, montrer qu’il est plus cruel qu’eux. Cela m’a poussé de suivre de difficilement les indices frais au Burundi en date du 11 décembre 2015. Après les attaques des camps militaires à Bujumbura, camps situé à Ngagara, camps base, Iscam comment les militaires aux champs de bataille, les policiers dans l’indécis d’attaque partout et à la fois puissent-ils aller dans les quartiers pour massacrer des gens et laisser des cadavres sur place?

Dans la criminologie, un acte pareil du crime est synonyme de hâblerie car personne n’ai capable de laisser des traces à moins qu’on veut montrer qu’on a passé pour une signature. Or dans la stratégie de guérillas, les gens peuvent tuer des amis non impo rtants pour donner le tort à l’autre et cela existe en Afrique centrale depuis 1990 , 1991, 1994 (au Rwanda), 1995-2000 (au Burundi) et cela revient sur scène au Burundi en 2015.

Comme deux forces militaires connaissent de la guérilla, le FPR et les FDN, j’ai essayé de comparer les méthodes criminologiques qui les incombent et j’ai peur de comprendre qu’une force militaire mixte les FDN ne peut absolument pas procéder à cette méthode de massacrer pour imputer la faute à elle même tandis que l’action peut donner pré justice à l’autre qui est maître du terrain à Bujumbura. Les enquêtes internationales continuent leurs besognes et ils pourront me contredire qu’un forfait pareil qui n’a pas eu l’effet dans l’immédiat de cacher au monde les morts puisse incomber à des personnes formées dans un système mixte des FDN (les hutus et les tutsis ensemble forces de l’ordre pour des massacres uniquement tutsis?). Cela n’est pas possible.

Je crains que la réalité puisse tomber dans la logique des autres , les SINDUMUJA qui ont voulu provoquer un génocide à Bujumbura dans une attaqué préméditée et que les paisibles personnes de NYAKABIGA, Musaga,Mutakura peuvent être sacrifiés pour donner un motif de condamner la force de défense burundaise dans l’immédiat en cachant la barbarie des SINDUMUJA ET DU CNARED et cela dans la stratégie d’annexer le Burundi.

Aussi longtemps que nos enfants sont morts par vos fautes, vous allez le payer très cher dans l’avenir chers politiciens radicaux des SINDUMUJA et CNARED. Nous n’avons pas encore oublié ce que vous avez fait hier dans le passé au Burundi et nous vous demandons en suppliant de laisser nos enfants vivre comme vous. Les Burundais ne veulent plus le retour à une guerre civile tandis que vous vivez mieux à l’étranger.

Nous nous souvenons des quatre types de mensonges à la burundaise :

Le mensonge joyeux est énoncé pour plaisanter ou se moquer quelque peu. Comme dire à Doudou «Chéri, tu ronfles », pour se venger qu’il ait pris toute la place dans le lit. Ce mensonge nous l’avons tous dans la vie quotidienne. Enfants, adultes, femmes, hommes, adolescents, homme de l’église, politicien, journaliste humoristique, militaire, enseignant. Notre espèce humaine tombe dans les blagues et celui d’un mensonge joyeux Sauf deux individus qui utilisent les quatre types de mensonge à la fois. Il s’agit de RUKINDIKIZA et CIMPAYE Pancrace que j’ai analysé à maintes reprises. Je n’attaque pas leur personnalité mais tout bonnement leurs méthodes différentes selon les circonstances.

Le mensonge officieux, que l’on énonce pour rendre service à autrui ou à soi-même. Ce mensonge est alors considéré comme plus ou moins grave, selon ce dont il s’agit et en fonction des circonstances qui l’accompagnent. « Oui, chéri, j’ai mangé avec une collègue de boulot » plutôt qu’avouer que c’est avec son Ex.

Le mensonge pernicieux, qui a pour but de nuire à quelqu’un. Comme lancer une fausse rumeur sur le compte d’une collègue de travail que vous n’appréciez pas. Le mensonge blanc, c’est celui que l’on fait pour ne pas faire de peine. « Non, tu n’as pas pris 10 kilos, depuis que ton mec t’a quitté. Et, d’ailleurs, ça te va bien ». Nous voyons bien que tous les mensonges ne sont pas aussi condamnables les uns que les autres et certains, valent mieux que la vérité.

Imaginez que Doudou passe la journée dans la cuisine pour préparer un petit dîner en amoureux. Il s’avère que c’est immangeable. Sincèrement, vous voyez lui dire ? Certains mensonges sont les parents de la diplomatie comme certaines vérités sont, parent de la cruauté.
Quand une personnalité, un journaliste, un politicien vous met essayons de retrouver des signes qui le trahiront:

Méthode BL RAIDE: les menteurs parlent moins avec leurs mains. de même, ils occuperont moins d’espace
Méthode TOUCHER LE BAS DU VISAGE: enfant, on se mettait la main devant la bouche quand on mentait. De ce mouvement, on a gardé des micro-gestes: se gratter le nez, se toucher les lèvres ou le menton
FIXER DANS LES YEUX: Contrairement à ce que l’on pense, les menteurs ne fuient pas le regard. Au contraire, ils auraient tendance à fixer leur interlocuteur, pour vérifier que ce dernier les croit.
DILATATION DES PUPILLES: quand tu auras un doute cela peut arriver à plusieurs d’autant plus que la dilatation des pupilles n’est pas valable pour les petits et pieux mensonges.
CACHER LA PAUME DE MAIN: Là, les menteurs cachent donc leurs mains dans leurs poches ou dans leurs dos.
TRIPOTER LES OBJETS: arracher l’étiquette d’une bouteille d’eau ou de bière, jouer avec une bague, un bracelet, ou encore mettre un objet(une table, une tasse de café,un cendrier) entre les deux interlocuteurs. freud disait « aucun mortel ne peut garder un secret, si ses lèvres se taisent, il bavarde avec le bout de ses doigts.
LE SARCASME: face à des accusations, les menteurs se sentent comme des enfants pris en faute, ce n’est jamais facile à assumer. Utiliser le sarcasme permet de sauver la face.
LA QUANTITE DE DETAILS: Dans l’affaire de l’assassinat des religieuses par RUKINDIKIZA et BOB RUGURIKA, dans l’affaire entretien entre BUNYONI, NKURUNZIZA et NSHIMIRIMANA Adolphe, les menteurs construisent leurs histoires. Ils racontent souvent beaucoup de détails que quand ils font un récit sincère.
CHANGEMENT DE SUJET: Une fois qu’un menteur a répondu aux accusations, il changera de sujet. Si la personne est accusée à tort, elle serait troublée du changement de conversation. Cimpaye et NYANGOMA savent de quoi je parle vis-à-vis de leur ancien ennemi RUKINDIKIZA qui est devenu ami politique.
SE METTRE SUR LA DEFENSIVE: Quand on vous accuse de mentir et que vous êtes innocents, çà vous énerve et vous sortez les crocs. Les menteurs, au contraire, utilisent plutôt la défensive.
Mes amis, il ne faut pas poser la question, quand on ne veut pas connaître la réponse. Et sommes-nous vraiment prêts à entendre avec bienveillance toutes les vérités? Essayons ensemble de trouver à temps les menteurs et empêchons-les de nuire à la société.

Pour le 11 décembre 2015 à Bujumbura, qui a attaqué les camps militaires de Bujumbura? Pour quelle raison les médias au départ se sont réjouis que des armes ont été volé dans les camps militaires et que les insurgés ont disparus dans la nature?
Pourquoi ensuite nous avons entendu que c’est la manière de NKURUNZIZA seulement pour commencer le génocide des tutsis? Sont-ils réellement seuls les tutsis qui sont morts pour orienter ce phénomène vers une probable préparation à un génocide?
Si le peuple burundais n’évite pas les mensonges, nous n’arriverons nulle part dans la paix et la réconciliation

Par NIYONGABO Philippe

Journaliste indépendant