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En provenance de Johannesburg, l’avion de Thomas Boni Yayi n’a finalement pas atterri à Bujumbura. L’UA aurait pourtant demandé au président béninois d’y aller pour tenter de relancer le dialogue entre le pouvoir et l’opposition. Que s’est-il passé ?

Il faudra encore patienter avant de voir Thomas Boni Yayi jouer les médiateurs dans la crise burundaise. Alors que des sources proches de la présidence du Bénin confiaient à RFI que l’Union africaine (UA) avait demandé, en marge du sommet Chine-Afrique de Johannesburg, au chef de l’État béninois de « se rendre dès que possible au Burundi » pour tenter de relancer le dialogue politique, les autorités burundaises affirment qu’elles n’ont pas été « associées » à la démarche.

« La coopération bilatérale ou multilatérale a des règles : il n’y a pas eu de ‘note verbale’, sollicitant une visite de travail du président béninois [Boni Yayi] au Burundi », dénonce Willy Nyamitwe, contacté par Jeune Afrique. À en croire le conseiller en charge de la communication du président burundais, Pierre Nkurunziza, les dirigeants de l’aéroport international de Bujumbura n’avaient reçu qu’une demande de l’avion du président béninois, Boni Yayi, sollicitant une « escale technique » le dimanche 6 novembre.

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