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Du jamais vu dans le renseignement, du jamais vu dans la conception des stratégies en Afrique centrale. Du jamais vu dans les méthodes appropriées afin d’être capable d’éradiquer la violence et le crépitement des armes à feu au Burundi en 2015. En cherchant la cause de ces appréciations des Leaders européens et américains sur le Burundi, j’ai voulu comprendre ce que peut engendrer la méfiance, le dénigrement, la sympathie ou n’antipathie en politique.

La méfiance est une expression ou un comportement formel de non-confiance envers d’autres individus pour une raison quelconque. Celle-ci n’implique pas nécessairement une suspicion sérieuse ou une mauvaise foi. Cela peut survenir à n’importe quel moment lorsqu’un individu met ou remet en question sa confiance envers un ou plusieurs autres individus selon plusieurs cas et situations. En général, la méfiance survient lorsqu’une émotion parfois vive et souvent déplaisante est auparavant ou récemment ressentie.

La méfiance peut être autant sociale, politique et même relationnelle. Également, lorsqu’une menace ou une tromperie est ressentie, un individu peut devenir méfiant (voire très suspicieux selon les conditions). La méfiance peut-être considérée comme un instinct de survie pouvant prévenir d’un danger. Proverbialement est cité « La méfiance est mère de sûreté »

LE DENIGREMENT:

Attaquer la réputation de quelqu’un, le noircir, chercher à le rabaisser ; discréditer, décrier quelque chose, parler avec malveillance de quelque chose ou de quelqu’un ; calomnier : Dénigrer ses concurrents. Pour la situation au Burundi, la confusion ou la façon d’interpréter l’histoire du Burundi telle qu’elle a été vécu est très manifeste chez nos bienfaiteurs européens.

Je peux m’imaginer que les puissances occidentales ne sont pas entrain de s’imaginer, de se tromper que le petit pays de l’Afrique centrale, ce beau pays le Burundi ne reste que cet enfant pauvre qui n’a pas de pétrole ni de richesses énormes et que la seule façon de lui infliger des sanctions malhonnêtement lui seront très fatale. Le Burundi pour avoir une petite accalmie a eu la chance d’un président sage, qui a connu le dénigrement de la part d’un système de l’apartheid en Afrique du sud.

Sans vouloir offenser les blancs qui dirigeaient l’Afrique du sud, Nelson Mandela a passé plus de 27 ans en prison mais sa destinée n’était que devenir un grand Leader politique de l’Afrique par sa sagesse et sa détermination devant ses bourreaux. Heureusement qu’il a été le seul président qui a pu comprendre la souffrance d’un peuple meurtri par une injustice inouïe. En 2000 à Arusha en Tanzanie, les Burundais s’acharnent à négocier la paix. Les Leaders politiques aujourd’hui les mêmes sur la scène internationale d’hier, il s’agit de Buyoya Pierre qui était président autoproclamé par un coup d’état militaire contre le président d’une transition issue des négociations de KIGOBE et Kajaga le pauvre NTIBANTUNGANYA Sylvestre qui n’avait aucune autorité militaire qui peut le protéger.

BUYOYA Pierre en profitant du chaos va amadouer les apprentis politiciens à Bujumbura. Il réunit tous les politiciens de Bujumbura perfides et tous affirmèrent qu’ils sont les promoteurs de la lutte armée en cours sur le sol Burundais. Il s’agissait de plusieurs personnalités soit qui téléguidaient les sans Echecs de Bujumbura qui semaient un terrorisme politico ethnique. Comme référence à ces aventuriers, il ya le Rades dirigeait par feu NZEYIMANA Joseph, le Parena dirigeait par l’ex président Jean Baptiste Bagaza toujours en vie et affilié aujourd’hui au CNARED, de Bayaganakandi Epitace du parti EMRC RURENZANGEMERO

Ce fondateur du parti MRC Rurenzangemero s’est éteint ce vendredi 24 juillet à son domicile suite à un arrêt cardiaque. Ce natif de la colline Mbogora, commune Nyabihanga dans la province de Mwaro a gravi tous les échelons de la Gendarmerie nationale, il a même occupé le poste de Chef d’Etat-major général de la Gendarmerie nationale avant de devenir ministre de l’Intérieur du régime Buyoya. Mais il a laissé une histoire non résolu dans l’assassinat du président NDADAYE Melchior.

Les gens qui m’intéressent aujourd’hui dans ma recherche des organisateurs des pyromanes à travers le Burundi et qui ont en 2000 faussé l’histoire et les différents entre les ethnies au Burundi , ces actifs qui nous divisent encore , Minani Jean, NYANGOMA Léonard, NTIBANTUNGANYA Sylvestre, Domitien NDAYIZEYE, Audifax NDABITOREYE ont voulu manipuler Le célèbre président feu Nelson Mandela. Heureusement pour comprendre la démagogie ou les calomnies des Burundais, il a été sur pla ce, dans les prisons depuis Bujumbura, Gitega, Rumonge et il a vu les mensonges.

Il a vu que à l’époque les pyromanes étaient les militaires putschistes qui ont dirigé le Burundi depuis 1965, 1969, 1972, 1988,1993-2000. Mandela a compris que les burundais ont souffert des mensonges, de la manipulation tandis que les Ambassades des pays les plus riches du monde accréditées à Bujumbura ne réagissaient guerre contre ces tyrannies. Il (le président Mandela ) a dit en visitant le Burundi qu’il donne une chance à ce peuple pour élire ses représentants démocratiquement, il a ajouté que les injustices sociales ne peuvent pas se résoudre dans un cadre des négociations seulement mais que quand le peuple sera souverain, fier de se choisir ses représentants, les arrogances seront un jour bannis et les réserves que les uns ou les autres mettent sur scène seront un jour modifiés.

Les pyromanes d’hier qui sont encore en liesse ne le permettront jamais. Aujourd’hui au Burundi, la situation s’inverse et les pompiers sont appelés des pyromanes par ces manipulateurs et les pyromanes deviennent des victimes que les puissances occidentales et américaines bénissent et veulent protéger.

Bien joué pyromanes d’hier au Burundi devenus victimes des pompiers, ces braves militaires, ces braves policiers burundais qui perdent leur vie en défendant l’intégrité territoriale, en défendant la sécurité nationale. Il est si regrettable que des personnalités tombent sous l’influence des pyromanes au Burundi ( les SINDUMUJA et le CNARED) et au lieu d’aider au rétablissement de l’ordre public, ils encouragent les violences par des déclarations pénalisant les responsables politico-militaires chargés d’appliquer la protection des citoyens burundais qui sont sous la domination de ces fauteurs de troubles.

Que le Président Obama s’en prend aux autorités de la sécurité publique à Bujumbura cela risque d’encourager un terrorisme le plus violent en Afrique centrale quand les pyromanes auront enfin une victoire bénie par des puissances occidentales et américaines sur le territoire du Burundi.

NIYONGABO Philippe
journaliste d’investigation et candidat en criminologie