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Quand Nyangoma Léonard s’autoproclame président du Burundi à travers son circuit imposé par les occidentaux, ce circuit CNARED qu’il préside se cache derrière des méthodes qui font croire à un génocide rampant à Bujumbura

leonard_20nyangoma2.jpgComme en 1993, le CNARED est prié d’organiser une insurrection militaire, les fonctionnaires et chaque personne même démunie doit tout donner au CNARED pour combattre les institutions qui s’installent difficilement à Bujumbura en 2015 en demandant une assistance à tous les ennemis des Burundais. Cela se trouve dans les déclarations incendiaires de ce responsable politique le plus radical de l’opposition. Un langage semblable qui montre qu’il est entrain de terminer la mission confiée à son équipe quand le CNARED a visité le pays voisin du Burundi, il s’agit du Rwanda après sa fondation en Ethiopie. Cette mission de renverser les institutions démocratiques par les armes reste un suicide quand on oublie le courage de ce peuple pour sauvegarder sa souveraineté.

Léonard NYANGOMA issu du Front Démocratique du Burundi (FRODEBU) après la mort du président NDADAYE Melchior assassiné par un coup d’Etat militaire par un bataillon des parachutistes a été taxé au premier moment par les putschistes qu’il a été en connivence dans ce putsch du 21 octobre 1993 pour renverser le pouvoir du FRODEBU dans l’affaire Gatemo , personne n’était capable de croire qu’il peut voir que c’est blanc là ou les autres trouvent rouge. Cela se trouve dans les déclarations écrites par RUKINDIKIZA Gratien qui était le principal garde du corps de feu NDADAYE Melchior. Ce personnage énigmatique hier ennemi numéro 1 de NYANGOMA est devenu son principal allié au sein du CNARED et des SINDUMUJA en 2015.

Nyangoma Léonard dans son parcours politique a crée le CNDD pour combattre les putschistes qui ont tué le président NDADAYE Melchior, mais les combattants , les FDD n’ont pas compris son attachement déroutant à l’intégrisme régionale qui a fait assassiner plusieurs Burundais dans une lutte armée depuis 1994 à 1997 au Burundi. Nyangoma est responsable des tueries en masse des FDD quand il était représentant légal de ce mouvement car il n’est pas rassembleur, c’est un divisionniste de première classe qu’il est devenu par son grand soif de vengeance. Quand les FDD ont constaté que la lutte armée n’évolue pas selon la devise de défendre la démocratie dans l’ensemble, ils (les FDD) ont opté destituer NYANGOMA à la direction du CNDD et le mouvement est devenu le CNDD-FDD. Depuis ce jour, il n’a jamais oublié et la haine qu’il porte à ce mouvement reste au stade de la vengeance extrême. Il cherche à tout emporter avec lui comme si les Burundais ne sont pas des vrais patriotes. C’est ainsi qu’en 2000, lors des accords d’Arusha en Tanzanie, NYANGOMA Léonard par toujours sa ruse de convaincre les autres par manipulation ou calomnie, il s’est présenté comme toujours le président des mouvements armées au Burundi pour négocier l’avenir du pays avec l’oligarchie militaire putschiste dirigé à l’époque par BUYOYA Pierre.

Il (NYANGOMA) toujours dans l’intention de se venger du CNDD-FDD a voulu négocier à la place des autres et il a conduit les négociations dans un sens d’inégalité ou de ruse, c’est à dire accepter de négocier en situation de faiblesse pour n’avoir que des miettes. C’est ainsi que la majorité de la population a manqué sa part légitime pour que les intellectuels issus d’une population qui représente 80% sur toutes les collines ne se retrouvent dans un partage à quotas entre les ethnies pour donner 50% aux Tutsi et 50% aux Hutus en oubliant l’existence de l’ethnie Twa dans ces partages du gâteau national. Comme dans ces Accords d’Arusha, NYANGOMA venait de trahir la cause démocratique au Burundi, les négociations ont pu continuer son cours car les vrais belligérants n’étant pas ceux qui négociaient sur place en 2000, le CNDD-FDD et les FNL ont été invités et quelques pièges dans les accords de 2000 ont été en peu corrigé mais pas totalement en 2003 et en 2006. Personne n’en fait jamais référence. D’ailleurs dans les amendements qui se trouvent dans les Accords d’Arusha, il était décidé que quand la population burundaise deviendra souveraine pour élire le président de la république, les Accords d’Arusha pourront subir des modifications en conformité à la réalité burundaise ce que l’opposition a saboté en créant d’autres groupuscules comme ADC-IKIBIRI en 2010 dans le but que le président élu ne trouve pas la majorité absolu pour modifier quoique se soit.

Nyangoma était favorable à ce sabotage en créant l’ADC-IKIBIRI en compagnie des opposants nostalgique s des pouvoirs à Bujumbura comme Buyoya et Bagaza. Comme dans le passé où NYANGOMA était accusé d’avoir organisé des tueries pour venger Melchior NDADAYE en 1993, le discours que le président du Rwanda dans sa conférence de presse enregistré, il vient de montrer qu’il accuse indirectement ce NYANGOMA Léonard du CNARED, et d’autres fonctionnaires hutu au Burundi d’avoir tué des membres de la minorité tutsi dans la crise de la guerre civile au Burundi. C’est un agenda caché qu’il prépare pour les arrêter en préparant envahir le Burundi selon certains. Il oublie que depuis 1959, les refugiés rwandais que le Burundi a accueilli ont aidé à l’extermination des paisibles gens en 1972, les autres ont participé à l’épuration ethnique depuis 1993 à Bujumbura et encore aujourd’hui dans les quartiers contestateurs, il y a une présence des éléments qui viennent encourager les insurgés et celui qui les empêche de combattre , il est taxé de génocidaire. Il faut évite r d’attiser le feu avant que cela ne soit trop tard car ni le Rwanda, ni le Burundi, personne ne va gagner par la violence et personne ne colonisera l’autre depuis l’histoire des royautés. Cela reste dans le cadre de ceux qui seront convoqués à la CPI mais apparemment cette Cour Pénale Internationale commence à être manipulée par des forces étrangères pour traquer uniquement en s’appuyant sur le racisme.

Nous espérons que tous ceux qui sèment la haine pourront un jour répondre à ces actes ignobles. Le président du CNARED NYANGOMA Léonard est utilisé aujourd’hui pour aider au renversement du pouvoir à Bujumbura tout en sachant qu’il sera le premier à comparaitre pour deux dossiers différents selon le président Kagame (Dossier du Frodebu depuis 1994 au Rwanda, dossier entre le CNDD-FDD et du CNARED-SINDUMUJA en 2015 etc, si la guerre civile que NYANGOMA anime actuellement pour conduire la jeunesse à un suicide en 2015 dans les quartiers qu’il considérait dans ce conflit appartenir à la minorité tutsi qu’il excite par des discours incendiaires et à l’ armement et fourniture d’argent et équipement, les détruire ou les conduire à la mort reste une stratégie des Sindumuja et du CNARED pour crier au génocide, c’est lui qui accepte d’achever les plans macabres au Burundi. C’est scandaleux de voir un intellectuel jouer le jeu d’un caméléon criant après la tempête qu’il y a génocide à BUJUMBURA alors que les radicaux utilisent la drogue pour tromper la jeunesse innocente qui n’a pas vu les dangers de la guerre)

L’histoire malheureuse du BURUNDI vraiment risque encore une fois de se répéter si nous restons dans la logique de la haine et de la guerre. Dans tout cela les victimes de ce complot dont les forces de défense nationale au Burundi, le gouvernement d’union nationale à Bujumbura composé des hutus et des tutsi et des twa en 2015, toutes les personnes qui luttent pour la paix et la réconciliation au Burundi que les radicaux ne veulent jamais écouter( les journalistes, les députés, l’opposition modérée, la société civile, les confessions religieuses, tous ces innocents vont galvaniser la force des burundais pour bouter dehors tous ceux qui ont décidé de nous plonger dans une guerre civile régionale en Afrique centrale. Il s’agit du CNARED, des SINDUMUJA et des pays étrangers qui voudraient que le Burundi devient un cendre pour tomber dans la liste des génocidaires type le Rwanda voisin. Ils se trompent, les Burundais sont mûrs, ils acceptent la tolérance ethnique. Oui les ethnies existent au Burundi selon les Accords d’Arusha si non si la difficulté n’est pas ethnique dans ce conflit, à quoi bon donner com me référence les Accords qui parlent des ethnies au Burundi sans y croire?

VOICI UN DISCOURS DU PRESIDENT KAGAME Paul semblable à celui de Nyangoma pour détruire les institutions démocratiques de 2015 au Burundi. Son soutien à ceux qui veulent renverser Nkurunziza et son système n’est qu’un secret de polichinelle. Paul Kagame, l’homme fort de Kigali qui vient de modifier la constitution pour s’éterniser au pouvoir, vient de faire une déclaration sur la situation au Burundi. Sans surprise, il annonce que le président Nkurunziza s’est enfermé dans une tour et laisse ses escadrons de la mort perpétrer un génocide ! Il réitère sa disponibilité à arrêter le génocide et demande ainsi le feu vert de la communauté internationale ! Les images des familles qui fuient les quartiers qu’il présente comme ceux des Tutsis jouent en sa faveur. Ce qu’il ne dit pas et qui est connu de tous ceux qui suivent l’évolution de la situation au Burundi, c’est qu’il a donné le terrain de gestation d’une rébellion vers la prise de pouvoir au Burundi ! Or, France 24 a réalisé un reportage qui a confirmé cette rébellion des extrémistes Tutsis!

NIYONGABO Philippe

​Journaliste d’investigation indépendant