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Plus les jours avancent et la situation au Burundi se décante. Il est évident que le ver était dans le fruit depuis longtemps. Quand on voit cet ancien ambassadeur à Bruxelles, bougie rouge en main, présent et tiraillé entre Sindumuja et le CNARED, que pouvions-nous espérer quand il était encore en fonction ? Pouvait-il réellement représenter les intérêts de l’Etat burundais ? Pouvait-il représenter réellement celui qu’il était censé représenter en la personne du Président de la République ? A toutes ces questions et à d‘autres non posées ici la réponse est négative.

Les difficultés du pays en ce moment sont dues en partie aux personnes en qui le pouvoir avait mis sa confiance et que ces derniers n’ont fait que le détruire ou le saboter de l’intérieur. A l’avenir proche et lointain, il revient au pouvoir de faire le suivi et l’évaluation nécessaire de ses fonctionnaires, sanctionner à temps ceux qui sont moins diligents mais surtout veiller à mettre en place d’avantage ceux qui ont la compétence requise aux défis du moment.
Du reste, il faut rester confiant car comme on dit le mauvais génie finit par bondir de lui-même.

Ruvyogo Michel,