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Les sénateurs se sont réunis en séance plénière le vendredi 23 octobre 2015 pour analyser et adopter le projet de loi portant ratification par le république du Burundi de l’accord de prêt N°1580H entre la république du Burundi et le Fonds de l’Opep pour le développement international (Ofid), relatif à l’allègement de la dette (Portion II), signé à Vienne, le 23 juillet 2014. Ledit projet de loi a été adopté à l’unanimité.

Le ministre des Finances, du budget et de la privatisation, Tabu Abdallah Manirakiza a été invité au Sénat le vendredi 23 octobre 2015 pour donner des éclaircissements sur le projet de loi en rapport avec l’accord de prêt entre la république du Burundi et le fonds de l’Opep. Le prêt en question s’élève à 11 220 000 dollars américains remboursables dans 23 ans, avec un délai de grâce de 5 ans et un taux d’intérêt de 1% applicable pour couvrir les charges de gestion. Une partie de ce financement permettra de faire face aux échéances courantes de la dette, tandis qu’une autre servira au financement des activités susceptibles d’attirer la croissance économique pour un développement durable.

La compagnie pourra relancer ses activités
Tabu Abdallah Manirakiza révèle qu’une partie du prêt sera utilisée pour relancer la compagnie de transport aérien devenue presqu’une agence de voyage publique « Air Burundi ». Les sénateurs sont étonnés qu’une compagnie de transport aérien ne dispose pas d’appareil volant. Sur ce point, le ministre Manirakiza indique que dans le plan de relance, un Beach craft d’Air Burundi existant sera entretenu. Le gouvernement va également améliorer la trésorerie de cette compagnie qui connaît des difficultés au niveau de la gestion. Le gouvernement va en outre acheter un avion en provenance de la Chine. Dans tous les cas, le ministre des Finances informe que la compagnie doit disposer d’au moins deux appareils volants. M. Manirakiza dit que 50% du montant total du prêt serviront à payer les échéances courantes, et les 50% restants serviront à la relance de l’entreprise Air Burundi. Il révèle cependant que ces démarches se font pour préparer la privatisation de ladite compagnie après l’avoir revivifiée.

Alfred Nimbona

PPBDI Burundi