Le deuxième Vice-président de la République Joseph Butore a effectué mardi 20 août 2019 une descente sur terrain en vue de se rendre compte de l’état d’avancement des préparatifs du Burundi à la riposte contre la Maladie à virus Ebola.
La visite du deuxième Vice-président de la République Joseph Butore en compagnie des partenaires internationaux œuvrant dans le domaine de la santé a débuté à Gatumba, sur la frontière entre le Burundi et la RDC. Le personnel de santé a expliqué au deuxième Vice-président le processus de diagnostic des voyageurs ou des burundais qui rentrent au pays.
Après Gatumba, le Deuxième Vice-président de la République a visité le laboratoire de l’institut national de santé publique (INSP). Joseph Butore s’est rendu compte du processus de différents examens qu’on fait au cas où une personne est suspectée à la frontière d’être porteuse du virus d’Ebola. L’INSP est destiné à confirmé si la personne est atteinte ou pas par le virus d’Ebola, a-t-il appris.
A près le centre de diagnostic de l’INSP, Joseph Butore a pris la route vers l’aéroport international Ndadaye Melchior où il a visité différents endroits où on fait des tests aux passagers et une ambulance est disponible pour transporter le cas suspect à l’hôpital.
Le dernier endroit visité par le deuxième Vice-président de la République est le centre de traitement de Mudubugu situé dans la commune de Gihanga en province de Bubanza. Il a constaté qu’à ce centre en cours d’installation, différents stands y ont été érigés dont un stand destiné à l’enregistrement, un stand de consentement, un stand de vaccination et un stand de suivi-évaluation. Joseph Butoro s’est rendu compte que le personnel de santé et celui œuvrant sur les frontières dans les districts considérés comme les plus exposés au risque de l’épidémie, étaient en train d’être vaccinés.
Au terme de cette descente sur terrain, Joseph Butore a indiqué que cette visite a été effectuée à ces différents endroits au moment où dans les pays de la sous région comme en RDC on parle de la présence de l’épidémie à virus d’Ebola. Il s’est réjouit que les dispositifs destinés à faire face au virus sont disponibles.
Il a également salué le fait qu’une personne suspectée d’être porteuse de ce virus est directement récupérée par les services de laboratoire, qui font des examens appropriés à l’INSP.
Comme le virus d’Ebola est un mal qui viendra d’ailleurs, c’est un problème international, a précisé le deuxième Vice-président de la République. Ainsi au nom du Gouvernement, Joseph Butore a salué les efforts des partenaires internationaux et a encouragé la bonne collaboration avec le ministère de la santé publique en particulier et avec le Gouvernement dans son ensemble.
Il a réitéré la détermination du Gouvernement à continuer à collaborer avec ses partenaires et à soutenir davantage le ministère de la santé publique en prenant toutes décisions qui favoriseraient la protection du Burundi contre cette épidémie.
Concrètement des équipes plus élargies et plus inclusives seront mises en place avec pour seul but, éviter que le Burundi connaisse un seul cas d’Ebola, a précisé le deuxième Vice-président de la République Joseph Butore.
Cependant, il a exhorté la population burundaise et les étrangers qui visitent le Burundi à passer exclusivement sur les frontières légalement reconnues, là où se trouve le personnel technique du ministère de la santé publique et ses partenaires. Cela permettrait une meilleure riposte à cette maladie, a-t-il précisé.
Quant au Représentant de l’OMS au Burundi Kazadi Molombo, il a indiqué que l’OMS est entrain de travailler avec la Croix-Rouge du Burundi qui a formé une équipe du personnel et qui va continuer à entraîner d’autres équipes dans tous les districts prioritaires.
Il a remercié le deuxième Vice-président Joseph Butore qui a effectué cette descente pour se rendre compte des dispositifs les partenaires en collaboration avec le ministère de la santé publique sont entrain de mettre en place pour prévenir et prendre en charge correctement un cas de maladie à virus Ebola qui se déclarerait au Burundi.
La maladie à virus d’Ebola est déjà signalée en RDC près de la frontière entre le Burundi et le Rwanda.
