Les effets militaires et policiers devraient être affectés uniquement aux services publics
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Le ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes à travers sa direction générale de la planification et études stratégiques a organisé le jeudi, 13 juin 2019, une réunion avec les responsables des sociétés privées de gardiennage et de surveillance.

Dans son interview, le directeur général de la planification et études stratégiques, le Commissaire de police Ménédore Ntirampeba a fait savoir que certaines sociétés de gardiennage et de surveillance privées ne se conforment pas correctement à loi. Après quelques échanges, le commissaire de police Ntirampeba a recommandé aux sociétés qui ne cotisent pas régulièrement à l’institut national de sécurité sociale (INSS) de le faire. Il y a certaines sociétés qui ne sont pas affiliées à l’INSS. Il y a d’autres associations dont les employés ne bénéficient pas de soins de santé et n’ont même pas de contrat de travail. Il y a d’autres irrégularités dont on tiendra en considération lors de la révision du décret régissant ces sociétés pour améliorer de leur prestation.

Concernant les nouvelles sociétés de gardiennage qui n’ont pas encore eu l’autorisation de travailler, le Commissaire de police Ntirampeba a indiqué qu’il y a un simple communiqué qui a été lancé par le ministère en charge de la sécurité pour lancer un appel à la population en général et aux demandeurs d’agrément particulièrement ces sociétés, pour attendre un travail d’évaluation des activités des sociétés déjà agréées.

Après cette réunion, la police a procédé à la destruction des effets militaires et policiers en zone Gatumba, commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura.  Les effets militaires et policiers brûlés sont constitués de 1 016 paires de bottines, 858 ceinturons et trois imperméables. Ces derniers étaient dans les mains des employés des sociétés de gardiennage et de surveillance privées.  Ils ont été rassemblés par les responsables de ces sociétés eux-mêmes à savoir « Safe Guard », « Asec », « Vigiles Burundi » et « PSG ». Le commissaire de police Ntirampeba a remercié les responsables de ces sociétés de cette volonté de coopérer avec la police parce que les effets militaires et policiers devraient être affectés uniquement aux services publics.  

Lucie Ngoyagoye, http://www.ppbdi.com