Dans Lu pour vous:

Par la redaction.

Ce samedi 08/06/2019 la population Burundaise à travers tout le pays était dans la rue pour exprimer son indignation face au propos injurieux, irrespectueux et digne des noms d’oiseaux que se donnaient certains bergers sur nos collines, tenus par Madame Barankitse Marguerite alias Maggy. Je ne vais pas m’attarder sur ce personnage riche en couleur, folklorique par certains côtés, ayant réussi à mettre à ces genoux certains naïfs de la communauté internationale qui voient en elle une icône de l’action humanitaire alors que nous, nous qui savons le vrai du vrai de l’histoire sommes conscient de ces arnaques humanistes. Non cela n’a rien d’intéressant car il passera beaucoup d’eau sous les ponts avant qu’elle n’arnaque encore une fois les Burundais.

Je voudrais aborder dans cette réflexion les manipulations autour de sa sortie médiatique de la semaine passée. Tout commence par un tweet que j’ai vu annonçant qu’elle est l’invitée de trois medias francophone, c’est-à-dire les porte-voix de la politique étrangère de ce que les connaisseurs appellent la françafric plutôt la Françafrique ! Ces medias puisqu’il faut les citer sont TV5monde, RFI et le Monde-Afrique véritable vitrine de la fameuse DGSE. Donc la sortie de Maggy sur ces médias n’avait aucune autre visée que celle de donner à l’opinion explication et motivation de la future offensive diplomatique contre le Pays de Mwezi Gisabo que Paris avec quelques autres capitales de l’Union Européenne sont en train de mener tambour battant.

Puisque il faut le dire disons-le; depuis bientôt 2 moi sous la houlette de la France membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies et de la Belgique ancienne puissance coloniale, des tractations tous azimuts sont en cours pour inscrire le Burundi sur l’agenda du Conseil de Sécurité. Bien que le pays des mille et une collines ne soit aucunement une menace pour la paix et la sécurité internationale, ces pays s’acharnent dans cette voie pour arriver à leur objectif à savoir : Influer sur le processus électoral de 2020. Donc puisqu’il faut mettre toutes les chances de son coté à fin de réussir à influer l’opinion il fallait tout faire pour diaboliser ceux qui représentent ce renouveau africain, cette prise de conscience panafricaniste. Qui d’autres que Pierre NKURUNZIZA symbolise cette résistance panafricaine. Il faut donc avant de passer au Conseil de Sécurité pour donner l’estocade s’assurer des faveurs de l’opinion. Cela a marché avant, nous avons tous en mémoire feu le Guide Libyen, Saddam Hussein et consorts ; cloué sous le pilori du tout pétrole prôné par SARKHOZY, BLAIR et leurs amis américains. Ces mêmes pays tentent en vain de faire admettre des résolutions hostiles, voir belliqueuses sur le Burundi. La dernière tentative en cours étant l’illustration parfaite de cet acharnement diplomatique sur le Burundi et son gouvernement, rendez-vous est pris devant le conseil de Sécurité des Nations Unies ce 22 juin 2019.

La sortie de Maggy s’inscrit dans ce contexte, ce n’est pas par charité, ou parce qu’elle représente une quelconque large opinion qu’elle a été admise dans trois médias à l’audience internationale. Non pas du tout…il fallait tout simplement une grande gueule, suffisamment abrutie et imbibée de haine pour se lâcher devant les micros et lancer tout et n’importe quoi avec l’oreille complaisante des professionnels, pourvu que cela fasse noir dans l’opinion. Tout ce qu’elle a réussi à faire fut de décrédibiliser encore plus sa propre personne et celle de ceux qui étaient devant elle soit disant pour l’écouter. Je ne doute pas un seul instant du professionnalisme de ceux qui étaient là pour l’interroger mais au vu de ce qui advint, il est clair que ces messieurs et dames étaient en mission commandée pas en mission d’informer.

Bref Maggy n’est pas allé de sa propre initiative donner des noms d’oiseaux au président du Burundi sur des médias internationaux ; elle est partie prenante dans un engrenage international destiné à mettre à genoux tout un peuple pour l’assouvissement des intérêts inavouables de quelques puissance qui veulent maintenir leur hégémonie mise à mal par l’évolution du temps.