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Bujumbura, le 13/09/2015 (Revelation News). -L’un des présumés assassins du Lieutenant-Géneral Adolphe Nshimirimana, le Caporal-Chef IYAMUREMYE Clovis, matricule 59649, a été capturé dans la nuit d’hier, samedi le 12/09/2015, à Gatumba, avec l’aide de la population.
11986521_1492535854400343_5934166062399266804_n.jpgIl s’apprêtait, avec un autre suspect, à franchir la frontière pour fuir en RD-CONGO voisin.

Une source du service de renseignement a confié à Revelation News que sa capture n’a pas été aisée, à cause des éléments en uniforme de l’armée régulière qui sont apparus sur les lieux de la capture pour exiger que le « poisson » soit directement mis sous la responsabilité directe de l’armée. Ce à quoi ils se sont vu opposé un refus de non retour.

« Heureusement il n’y a pas eu de confrontation physique directe, mais nous avons évité la catastrophe de justesse », a confié un agent du service de renseignement.
Selon les interrogatoires et investigations menées par les services concernés, il a été clairement établi que le CC IYAMUREMYE Clovis était le chef du commando assassin du Gnl Adolphe Nshimirimana. Il aurait également organisé la dernière tentative d’assassinat, ce vendredi 11 septembre, du Chef d’Etat Major de l’armée burundaise, le Général Prime Niyongabo.

« On ne connaît toujours pas les commanditaires de ces actes terroristes, hormis un autre fait établi que ces actes sont inspirées du modèle rwandais », a-t-on appris d’une source policière. Le CC IYAMUREMYE Clovis serait lui-même un sujet rwandais qui a été incorporé et matriculé dans l’armée burundaise dans l’objectif des attentats terroristes en cours.

LES SERVICES SECRETS BURUNDAIS OPTIMISTES
Après cette capture qui augure bien d’autres, à en croire un agent des services secrets burundais, le réseau du terrorisme en cours au Burundi pourrait être démantelé plus tôt que prévu.
« Nous sommes actuellement sur de bonnes pistes qui nous mèneront aux véritables commanditaires de ces actes terroristes à l’origine de beaucoup de crimes ignominieux commis depuis le lancement du processus électoral 2015 », a lancé avec optimisme un agent du service national de renseignement, qui a refusé de donner plus de détails.

« Les ramifications extérieures de ce réseau sont de plus en plus connues: un pays de la région, lui même en difficultés; et un pays européen ne sont pas loin de ces actes de déstabilisation du Burundi », a-t-il fait remarquer.
« Nous en avons aujourd’hui la certitude », a-t-il lancé.