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En date du 5 septembre 2015 à Bruxelles, la coalition des opposants en quête de résurrection politique regroupés dans une plateforme fantoche appelée CNARED ont organisé une manifestation à Bruxelles. Le gros des manifestants était constitué des Tutsis extrémistes et nostalgiques des régimes militaires de triste mémoire. Et soudain, quand vint le moment d’occuper le podium dans un hôtel loué sur financement du gouvernement belge, force fut de constater que tous les ténors bien installés étaient des Hutus! Pancrace Cimpaye eut tout le mal du monde à essayer de rassurer l’auditoire que les Hutus opposés parfois à la dernière minute de leur participation à la mangeoire, étaient des personnalités crédibles! Il perdit son temps à discourir car les Tutsis eux savaient ce qu’ils faisaient dans la salle: de la diversion!

Car leurs vrais ténors dun soulèvement violent contre Nkurunziza étaient bien occupés à planifier des attaques sur les positions de la police et de la FDN de même que des embuscades pour des assassinats des poids lourds militaires et politiques du système au pouvoir au Burundi. Ce qui a fait dire un observateur avisé:” Le CNARED est une médaille avec deux faces inconciliables! Les Hutus rêvent de négociations tandis que ceux qu’ils croient être des alliés tutsis organisent plutôt l’épuration de l’armée et une guerre à outrance. Nkurunziza devrait ne plus s’intéresser aux agitations de ces Hutus mais suivre les interventions et réunions des gens comme Sinduhije, Busokoza, Buyoya, Maggy Barankitse et Pacifique Nininahazwe. Ce sont ces Tutsis qui sont informés des plans des Occidentaux. Car, seuls ces extrémistes Tutsis ont l’oreille des militaires ex-FAB et des alliés rwandais du DMI!”

L’assassinat du porte parole de l’UPD porte le cachet des détracteurs de Nkurunziza. Il est connu que Patrice Gahungu avait accusé Pacifique Nininahazwe et Hussein Radjabu d’être derrière l’élimination de Zedi Feruzi. Car son élimination permettait à Chauvineau Mugwengezo, uniquement président d’honneur, et à Marina Barampama, deux inconditionnels de Radjabu, de s’occuper des affaires de l’UPD. Patrice Gahungu avait félicité le président Nkurunziza pour sa réélection sans l’accord de Chauvineau Mugwengezo! Donc, il était un élément gênant. Il a été invité à une réunion qui a duré jusque tard dans la nuit afin de l’éliminer sur son chemin vers son domicile. Et comme pour Feruzi, les inconditionnels de Radjabu se sont empressés d’imputer le crime à Nkurunziza. Pacifique Nininahazwe a versé des larmes de crocodile en disant avoir perdu un frère! Mais nul n’est dupe.

L’embuscade qui vient de rater de justesse le chef d’état major de l’armée est l’oeuvre de ceux qui ont juré d’affaiblir le régime de Nkurunziza. Quatre militaires qui assuraient la protection rapprochée du général Prime Niyongabo viennent de perdre la vie. Comme pour le général Adolphe Nshimirimana, les détracteurs de Nkurunziza tentent de semer la confusion en attribuant le crime au système DD. Or, il n’est qu’un secret de polichinelle que les assaillants sont des extrémistes tutsis ex-FAB appuyés par des experts rwandais du DMI.

Les camps militaires de Bujumbura pour ne pas nommer Ngagara, para et Muha ont connu des désertions importantes lors de la mutinerie du 13 mai 2015. D’autres complices sont restés dedans et fournissent la logistique pour les opérations d’élimination des cibles parmi ceux qui ont barré la route aux insurgés et aux mutins. A travers ces assassinats, beaucoup de généraux hutus seront tués avant de s’en prendre aux officiers et sous officiers à travers des attaques comme celle qui a eu lieu à Kiyenzi cette semaine.

Le plan des Occidentaux qui encadrent les extrémistes tutsis est de provoquer des bains de sang permanents et de pousser les Hutus à se soulever et à massacrer des civils tutsis. A cette condition, les Occidentaux pourraient pousser au déploiement d’une force internationale de maintien de la paix et aux négociations de partage du pouvoir avec le départ de Nkurunziza comme préalable. Cette force assurerait la protection des opposants qui seraient utilisés comme des Hutus de service sous les ordres des gens comme Busokoza, Sinduhije ou Nininahazwe! Il est donc grand temps que des décisions d’envergure soient prises pour un contrôle ou le démantèlement des camps militaires de Bujumbura et dans les meilleurs délais.

Le régime de Bujumbura a confié toute la communication internationale à Willy Nyamitwe. Il communique et fait le lobbying jusqu’à ses limites. Non seulement il ignore les clefs de la réussite de la communication et du lobbying en Europe et aux USA mais surtout il s’efforce de le faire lui-même. Or, ses conférences de presse ou sorties médiatiques ciblent des médias peu suivis par les classes politiques de l’Occident et le fait que ce soit un communicateur de Nkurunziza enlève tout intérêt aux grands journalistes ou médias d’Europe de traiter l’information.

Sous un autre angle, quand Pacifique Nininahazwe se présente sur le plateau de TV5 ou France 24, ce n’est que du spectacle! Car le vrai lobbying se fait par des responsables des ONG belges, des parlementaires européens ou des membres des gouvernements! C’est ce qui explique la résistance encore forte des mutins et des extrémistes tutsis alors qu’ils avaient été battus à plate couture par la réussite des élections et l’entrée de Rwasa dans les institutions. Bujumbura a tous les atouts pour démontrer la folie de grandeur des gens comme Pacifique Nininahazwe ou les âneries de Pierre Claver Mnonimpa! Et d’ailleurs, sa diplomatie et son lobbying devraient cibler les responsables des ONG belges, des parlementaires européens qui perçoivent des sommes officiellement destinées à l’aide des vulnérables au Burundi et passent par le truchement d’une société civile qui ne l’est que de nom!

Si Nkurunziza ne sort pas le grand jeu et des moyens conséquents au niveau international, il aura bêtement hypothéqué l’avenir de la démocratie burundaise à travers leses choix moins clairvoyants de ses conseillers! Votre site apprécie désormais l’opportunité de changer de ligne éditoriale et de dénoncer les fuites en avant des décideurs au affaires à Bujumbura. Nous n’allons pas chanter comme l’orchestre du Titanic! L’heure est grave, les extrémistes ont repris du pois de la bête. Et leurs forfaits jouissent d’une médiatisation non négligeable.

Editeurs B-24