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La tentative d’assassinat du Chef d’Etat Major Général de l’Armée burundaise de ce matin est une de ces actions des fauteurs de troubles qui ont pignon sur rue à Bujumbura. Malheureusement, la secrétaire du Ministre chargée de la sécurité publique a été une victime collatérale de ce terrorisme qu’il convient de condamner avec force et vigueur. Cette action qui vient de se commettre, démontre à suffisance que ces suppôts des néocolonialistes sont prêts à tout pour satisfaire leurs maîtres.

Après la publication du rapport de la commission chargée de mettre la lumière sur les actions délictuelles du mouvement insurrectionnel, né en avril 2015 et dirigé par des politiciens de divers horizons, certains clairement identifiés en tant que leaders de Partis politiques, d’autres camouflés dans leurs organisations de la société civile ou à travers leurs œuvres caritatives ; il n’est pas inutile d’épingler ceux ou celles qui sortent du lot tout en constatant que le rapport est suffisamment complet pour tout comprendre.
Notamment, les enquêtes ont montré que des financements provenaient aussi de dame BARANKITSE Margueritte présidente de l’Association Maison SHALOM.
Ces fonds étaient centralisés entre les mains de ceux qui assuraient la coordination du mouvement notamment Epitace NSHIMIRIMANA et dame KAGWIRE Peggy, président du Parti MSD en Mairie de BUJUMBURA. Aujourd’hui Madame Barankitse parcourt le monde occidental, et partout, elle présente la même supplique : « s’il vous plaît dit-elle, allez brûler le Burundi ». Etonnant pour une Dame qui ne jurait il n’y a pas si longtemps que sa mission c’est « Shalom » la paix. Allez y comprendre quelque chose, chasser le naturel et il revient au galop, c’est ce qu’elle a toujours été.
Les cas pathétiques des Messieurs Nininahazwe Pacifique et Nshimirimana Vital se passent de commentaires. Cependant, les émules ont fait des petits. Depuis la naissance de la nouvelle coalition du mal CNARED, des personnalités qui s’étaient mises en retrait ou en jachère, sortent et jaillissent pour y insuffler du sang neuf. C’est le cas de Monsieur Bansubiyeko Mames qui s’était fait oublié, ancien patron du service des renseignements sous Ntibantunganya, lui et son ancien Président n’épargnent rien pour tisser des réseaux ici et là, dans le but de mettre le pays à feu et à sang. Monsieur Bansubiyeko use de tous les moyens en sa possession modernes et traditionnels, ne dort plus, tisse et retisse les liens comme qui prêche dans le désert. La foi fait vivre. Monsieur Bansubiyeko est la vedette en devenir dans ce triste spectacle que nous préparent Monsieur Nyangoma et les siens.
On peut espérer que cette fois-ci, comme la justice détient des preuves parlantes, l’impunité pourra être amoindrie, du moins pour ces cas présents.
Dans l’entre temps, les fauteurs de troubles continuent leur sale besogne, ils terrorisent, ils tuent, ils menacent, ils saccagent les biens publics et privés,… Sans fermeté du pouvoir burundais, l’escalade de la violence qu’ils nous imposent risque d’atteindre le point de non-retour et ça sera vraiment dommage pour le peuple burundais, la sous-région voire l’Afrique entière. La paix et sa consolidation dépendront de la réponse rapide que pourra mettre en place le gouvernement actuel pour juguler cette violence sans nom que ces fauteurs de troubles, terroristes et putschistes prônent en l’encontre du peuple paisible burundais.

Ruvyogo Michel