Séance de moralisation par le Chef de l’Etat à l’intention des cadres du ministère des Finances
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Le Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza a animé, mardi 12 mars 2019, une séance de moralisation de la société à l’intention des cadres du ministère des Finances. Objectif : échanger sur le rôle des ces fonctionnaires de l’Etat pour redorer le blason de ce ministère afin de développer le pays. Cette séance a eu lieu à l’école technique de formation professionnelle de Kigobe dans la commune de Ntahangwa en Mairie de Bujumbura.

Dans son mot de bienvenue, le Ministre des Finances, du Budget et de la coopération au développement économique, Domitien Ndihokubwayo a rappelé le rôle des cadres de ce ministère dans la planification et dans la collecte des fonds que le Gouvernement utilise. Il a cependant indiqué, que malgré le code d’étique, son ministère est toujours affecté par la corruption.

Dans son cours de moralisation de la société, le Président de la République s’est basé sur la parole de Dieu tirée du livre de Osée 4 : 6 qui dit : « Mon peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance ». Par là, le Chef de l’Etat a fait remarquer que certains cadres du ministère des finances participent à des actes qui sont de nature à ternir l’image du Burundi et ne savent pas que leurs actes affectent le reste de la population burundaise.

Pour le Président de la République, certains intellectuels burundais acceptent encore des cadeaux empoisonnés. Il a donné l’exemple des propositions d’aides étrangères depuis 2010, des aides assorties des conditionnalités d’introduire et de légaliser le mariage homosexuel au Burundi.

« Heureusement, grâce à la vigilance de nos leaders, les Burundais savent que leur pays n’est pas des plus pauvres comme l’affirment les mauvaises langues et qu’il ne peut pas accepter une aide qui sert à son asservissement », a souligné le Chef de l’Etat. Pierre Nkurunziza a fait savoir qu’en se basant sur le nouveau Plan National de Développement et eu égard à ses ressources naturelles, le Burundi peut désormais s’organiser et monter des projets de grande envergure pour se développer.

En terminant, le Président de la République a invité les cadres du ministère des Finances à songer à des projets capables de booster l’économie du pays car, a-t-il précisé, si les burundais ne changent pas leur façon de faire, ils risquent de ne pas léguer un bon pays à leurs enfants et à leurs petits enfants.

 

 
Par NYANDWI Dieudonné