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De leur mauvaise foi et dans leur volonté manifeste à nuire, à discréditer et à diffamer les autorités burundaises, le duo Colette Braeckman-Louis Michel excelle dans sa logique propre à lui-même et ne cesse de faire croire à tous ceux qui l’entendent qu’il est maitre de la région de l’Afrique des grands lacs. On pourrait certes, le croire de tant plus que ces deux personnes sont des belges (Colette, journaliste et Michel, politicien), parce que tous les conflits qu’a connu et que continue de subir la région des grands lacs ont pour origine « la colonisation belge ». C’est curieux de voir que presque la majorité des pays africains colonisés par d’autres puissances occidentales comme la Grande Bretagne, la France ou même le Portugal, sont relativement stables. Comme on ne donne que ce qu’on a, la Belgique n’a rien à donner que de transférer ses propres divisions multiséculaires qui dans les jours à venir vont l’exploser.

Pour le cas du Burundi, la colère des belges en vers la majorité du peuple burundais remonte vers les années 1960 avec la volonté de ce peuple à réclamer l’indépendance. Constatant que presque toute l’élite hutu de l’époque était derrière le Prince Louis Rwagasore pour exiger le départ immédiat des colons, les belges ont très vite préparé leur revanche en hissant les hima dans les différentes postes de responsabilité et cela dans toutes les institutions du pays, dans le but de les utiliser pour réprimer et massacrer les indépendantistes.

C’est ainsi que Rwagasore Louis fut assassiné, c’est ainsi que Mirerekano, Ngendandumwe etc… furent assassinés, c’est ainsi que sous le régime sanguinaire du hima Micombero soutenu ardemment par les belges, toute l’élite hutu fut décimée et des milliers d’autres contraints à s’exiler, c’est ainsi que sous le régime autoritaire du hima Bagaza, béni par les belges, des hutu furent contraints à vivre dans l’ignorance totale, dans la discrimination et stigmatisation et sans possibilité aucune de fréquenter l’école, c’est ainsi que sous le régime dictatorial du hima Buyoya, le protégé des belges, des milliers des hutu ont péri, c’est ainsi que le premier président hutu Melchior Ndadaye démocratiquement élu fut assassiné sans que les belges fassent le moindre regret.

Ainsi le peuple burundais se voyant abandonné à lui-même, a du se lever pour défendre leur survie et leur droit démocratique. C’est dans ce climat de désespoir, dans cette période où l’espérance de vie d’un hutu était de 24 heures qu’un HOMME du nom d’Adolphe Nshimirimana avec ses camarades ont commencé la lutte armée pour la défense de la majorité du peuple burundais qui était la cible des militaires hima putschistes qui venaient de décapiter les institutions burundaises sous l’insouciance belge.

Malheureusement, force est de constater que jusqu’à maintenant, les belges ne décolèrent pas, ils s’en veulent toujours à cette majorité du peuple burundais, ils veulent la soumettre. Cela est confirmé par les déclarations méprisables et peu orthodoxes du député européen Louis Michel ami intime du hima Buyoya. Depuis 2005, cet ancien ministre belge montre sa colère et sa haine viscérale envers le régime de Bujumbura, où il promet que, par ses canaux d’influence, il finira coûte que coûte par faire tomber le président Nkurunziza.

Cela est aussi confirmé par la journaliste Colette Braeckman, quand on lit ses écrits dégoutants et qui manquent d’objectivité sur l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana, ses analyses biaisées sur le Burundi, ses désinformations montées de toute pièce et bien orchestrées pour discréditer et diaboliser le régime de Bujumbura, on comprend non seulement pourquoi le général Adolphe Nshimirimana a été assassiné, mais aussi, on comprend facilement que la guerre silencieuse entre les belges et les hutus burundais pour le contrôle des institutions burundaises est loin d’être finie

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