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Le vaillant Général Adolphe Nshimirimana assassiné

Ce n’est plus une rumeur, ce n’est plus la théorie, c’est maintenant la réalité, c’est maintenant la pratique, le langage des requêtes que réclamait Gervais Rufyikiri est en action. Le Burundi vient de perdre un homme. Un homme qui par son courage et sa détermination a combattu les assassins du président Melchior Ndadaye et leurs complices. L’homme qui a participé à redonner la dignité au peuple burundais qui pendant longtemps était stigmatisé. Un homme vaillant, un Général mal aimé par les fossoyeurs de la démocratie, un Général pourtant généreux, il vient d’être abattu. Quelle perte !!!

Oui, le Général vient de tomber parce qu’il a refusé d’abandonner la lutte, parce qu’il avait bien compris le sens de la lutte pour la démocratie, parce qu’il avait bien compris le passé douloureux de la majorité du peuple burundais. C’est un Héros.

Qui peuvent être derrière cet acte terroriste ? Sans chercher de midi à quatorze heures, il suffit de regarder combien d’attaques rebelles anéanties pour comprendre le changement de tactique de cibler les piliers du système, il suffit de voir la liste des hautes personnalités à abattre qu’un certain Pancrace Cimpaye a mis en ligne, il suffit d’écouter les propos de Gervais Rufyikiri dans ce qu’il a appelé le langage des armes, il suffit d’observer la position et les agissements hostiles des occidentaux ( surtout les belges qui dans l’histoire du Burundi, ont commandité des assassinats de tel type) en vers le régime de Bujumbura ; il suffit d’observer attentivement l’attitude et la position du gouvernement du Rwanda et surtout sa complicité avec les détracteurs du pouvoir de Bujumbura et afin il suffit de regarder la sympathie affichée par certaines organisations envers les rebelles tués. C’est ni plus ni moins la combinaison non linéaire de toutes ces forces négatives qui est à l’origine de l’attentat perpétré et le décès du Général Adolphe Nshimirimana. Croyant que le peuple burundais est naïf, que personne ne soit étonné de les entendre proclamer haut et fort et sans honte que le Général a été assassiné par les éléments de son entourage, exactement comme le cas de l’assassinant du Président rwandais Habyalimana.

Ce qui est évident, ce n’est pas cet assassinat qui va affaiblir le pouvoir du peuple de Bujumbura, plutôt, il va le consolider, le rappeler qu’il faut colmater les points faibles et renforcer la sécurité. C’est en quelque sorte la vaccination.

Oui, les opposants peuvent jubiler, les occidentaux et certains voisins peuvent se la couler douce, mais, le peuple burundais n’acceptera jamais et au grand jamais la soumission.

Condoléances au peuple burundais et à la famille du Général. Courage

Bacinoni Roberto