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En date du 30 juillet 2015, l’Assemblée Nationale de la République du Burundi s’est dotée de son bureau malgré les avis des détracteurs. Ceci est une des preuves que les Burundais dans leur diversité politique sont toujours capables d’exprimer leurs profondes convictions qui, parfois sont cachées dans des déclarations de mauvaise prédilection.

En effet, depuis la déclaration de mise en place du bureau de l’Assemblée Nationale, beaucoup de voix contradictoires des uns et les autres se sont fait entendre sur les ondes des médias locaux et internationaux qui pour les uns expriment un profond désarroi face à la participation de l’honorable Agathon Rwasa aux travaux de l’Assemblée Nationale et d’autres estimant de ce politicien devrait assumer le choix investi en lui par ses électeurs.

Pour les adeptes de la déception, ils n’ont pas accepté que le Président de la coalition Amizero y’Abarundi puisse prendre une décision personnelle qui ne soit pas dictée par ceux-là mêmes qui l’avaient induit en erreur en 2010 comme tout le monde sait, ces esprits malveillants l’avaient recommandé de se retirer au processus électoral après les élections communales pour ensuite occuper sa place et profiter des bienfaits du travail que le fuyard avait produits. Sans nul doute comme on dit en Kirundi « agatoke kamenyereye gukomba kama gahese »pour dire en d’autres termes plus nuancés que les mêmes causes produisant les mêmes effets, ils s’étaient déjà pré-positionnés pour s’accaparer du fruit du labeur du chef de la coalition Amizero y’Abarundi.

Les partisans de ce courant des politiciens qui veulent toujours manger sur le dos des autres jurent partout dans la rue qu’ils ont mal partout dans leurs corps et dans leurs cœurs de ne pas comprendre l’apocalypse car ils se voient bientôt affamés, attristés et obligés de disparaitre à jamais politiquement , pour certains médias internationaux, notamment la RFI on a entendu ce matin du 31 juillet 2015 des avis de certains Burkinabès frisés la mort s’étant traduits dans des considérations insultantes contre l’honorable Rwasa Agathon pour le simple fait qu’il a accepté de participer à l’Assemblée Nationale. Citons en passant le fameux Balais citoyen qui s’est agité comme le diable en vilipendant les institutions démocratiquement élues et de surcroit d’un pays indépendant comme si le Burundi faisait partie de leurs tripes. De tels noyaux de subversion qui cherchent à enflammer et endeuiller les pays africains comme cela a été vu en RDC lorsque ce Balais citoyen est allé soulever les citoyens congolais contre leurs institutions devraient se ressaisir et changer de stratégies car dans le cas contraire, les pays africains devraient se coaliser pour lutter contre de tels noyaux à la solde de l’étranger.

Les adeptes de la positivité apprécient le comportement final affiché par Monsieur Rwasa de participer à l’Assemblée Nationale pour non seulement signifier aux larrons qu’il les a bien compris lorsqu’ ‘ils lui ont privé la jouissance des résultats de son travail en 2010, mais encore déclarer à qui veux l’entendre que « Igiti ntikigukora mu jisho kabiri … » pour dire qu’ une fois passe, deux fois lasse, mais trois fois casse ! Aussi, ils estiment que cet Honorable a contribué si petit soit-il à la paix comme lui-même la signalé et s’attendent à ce que les plus retords se ravisent et le rejoignent à l’hémicycle de Kigobe pour occuper leurs places car dans le cas contraire risqueront de se déshydrater à force d’aller et venir en Ethiopie pour des rencontres inutiles et sans issues.

En conclusion, même si les Burundais tardent à trouver le vrai chemin, ils finissent par poser le pied là où il faut. Il sied à signaler que le président de l’Assemblée Nationale de 2015 à 2020 est l’Honorable Pascal Nyabenda qui a été élu à 102 voix sur 112, le premier vice-président de l’Assemblée Nationale est l’Honorable Rwasa Agathon élu à 108 voix tandis que le deuxième vice-président de la dite Assemblée est l’honorable Edouard Nduwimana lui aussi élu à 108 voix sur 112 députés présents.