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Le budget de l’Etat burundais repose à plus de 50% sur l’aide au développement. Alors que plusieurs pays ont menacé de suspendre leur coopération, le Burundi peut-il compter sur ses richesses, comme le nickel?

Plusieurs sources jointes au téléphone ont confirmé la conclusion fin 2014 avec la Chine, d’un contrat d’exploitation des gisements de nickel à Musongati, dans la province de Rutana, dans le sud-est du Burundi. L’extraction n’a pas encore débuté, selon ces sources, mais ce contrat atteint une valeur d’un peu plus d’un milliard de dollars.

C’est dans les années 70 que le nickel a été découvert au Burundi, où se trouvent certaines des plus grandes réserves du monde. Cette matière première est indispensable dans l’industrie, pour fabriquer de l’inox ou des batteries. Le site de Musongati, compte plus de 150 millions de tonnes de réserves de ce métal et pourrait être exploité pendant au moins 50 ans.

Un autre gisement, celui de Waga-Nyabikere dans la province de Karusi, dans le centre du pays, possède au bas mot 90 millions de tonnes de réserves de nickel.