Selon Gabriel Bihumugani, lors de la présentation du rapport de monitoring de la synergie des médias sur les violences faites aux femmes et aux filles, le déroulement de la synergie du 7 décembre 2018 a connu des succès entre autres le débat qui a été bien menée. Il y avait aussi du pluralisme au niveau des invités car les gens de différents secteurs ont participé à la synergie, a ajouté le conférencier.Un autre atout qui a été évoqué et à encourager, c’est que une victime des violences faites aux femmes a eu le courage de témoigner durant le déroulement de la synergie. Selon le conférencier, il faut que les gens qui subissent des violences aient le courage de dénoncer de tels actes pour briser le silence afin que ce fléau soit éradiqué à jamais.

Cependant, la synergie du 7 décembre 2018 a connu des manquements, a commenté le conférencier, ajoutant que ce qui est important, est que le thème choisi a été bien couvert. Il regrette néanmoins qu’au cours de cette synergie, seules les violences faites aux femmes et aux filles alors que la loi Nᵒ1/13 du 22 septembre 2016 précisent les violences basées sur le genre sans distinction aucune, du moment que des hommes subissent aussi des violences, a lancé Gabriel Bihumugani.

Pour le conférencier, la synergie des médias qui s’est tenue en date du 7 décembre 2018 a permis d’éveiller les consciences sur le comportement à adopter en cas de besoin. Elle a également permis la vulgarisation de la loi Nᵒ1/13 du 22 septembre 2016 portant sur les violences basées sur le genre, ses avancées, ses défis, ses perspectives pour sa mise en application ainsi que la manière dont les victimes seront protégées et prises en charge etc.

Au cours de l’évaluation de cette synergie, les participants ont recommandé d’impliquer tous les médias et journaux à la prochaine occasion et tenir compte de l’équilibre genre.

Par BIGIRIMANA Raphaël