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Chers bagumyabanga, notre pays est à l’aube d’un événement politique important, les élections des représentants et du président de la république dans notre cher pays le Burundi.

Ces élections nous tiennent tous à cœur et comme formation politique en compétition démocratique avec d’autres partis frères, le CNDD-FDD souhaite les gagner pour que le BURUNDI que nous aimons tous, rentre de plein pied dans une nouvelle ère avec un maximum de sécurité, un enracinement de la démocratie constructive, plus de fraternité entre les fils et les filles de la nation avec tous les plans sur l’égalité des chances et sur la justice sociale qui ne demandent qu’à éclore, enfin, une grande prospérité avec tous les plans de développement sans précédent qui seront déclenchés.

L’état burundais construit depuis 2005 de grosses fondations pour notre maison, le Burundi. Il est vrai que ce fut un travail difficile, ils ont dû marcher dans la boue, il a fallu prendre des décisions difficiles car il y avait beaucoup de plaies à panser, les attentes étaient gigantesques et le sont toujours (entre ceux qui étaient impatients et les insatisfaits), il a fallu tenir bon face aux mécontents, car comme vous le savez avant qu’une maison ne sorte de terre, les fondations ne donnent jamais une vue claire et agréable de ce que sera la maison. Seuls ceux qui ont l’œil avisé et optimiste peuvent deviner le potentiel d’une bonne fondation.

De ma part, je trouve que la fondation que les barundi ont réalisé est excellente et possède une configuration polyvalente, souple et solide à la fois.
Pendant sa réalisation, des dommages collatéraux ont surement eu lieu et des erreurs sur certaines appréciations ont été commises et il est fort probable que plusieurs personnes mécontentes aient des réclamations à formuler et des garanties à exiger pour le futur.

Le plus important sera d’en faire une analyse approfondie et réparer les erreurs commises. Car la réparation permettra d’éviter le sentiment d’injustice, la colère, la haine et l’envie de vengeance.
Quoi qu’il en soit, sachez que la maison sera grande car elle aura un grand cœur, sera accueillante car tous les enfants et les amis de la nation seront invité et accueillis à bras ouverts pour venir décorer et participer à l’édification de pavillons multiples où chacun pourra exprimer ses talents pour embellir l’édifice. La maison sera agréable à vivre car nous la construirons ensemble et chacun se sentira chez-lui.

Certains diront mais où est cette fondation dont il parle notre frère. Je voulais vous dire que la campagne sera l’occasion de débroussailler un peu ces fondations pour les montrer aux barundi et au monde entier. Montrer et expliquer le potentiel architectural de ce socle résistant et souple à la fois. Il peut être plié mais ne sera pas rompu, il peut être écrasé mais ne sera pas broyé. Il est prêt à affronter toutes les tempêtes.

Il y a surement d’autres frères et cousins qui se disent, bon d’accord votre fondation est solide et polyvalente. Mais alors comment sera la maison ? Pourrai-je avoir un petit appartement à moi et à ma famille ? Aurai-je la liberté de va et vient dans cette vaste maison ? Pourrais-je participer à l’édification et me sentirai-je concerné ? Aurai-je de bons voisins sur qui compter dans des moments de détresse ? Mes enfants auront-ils l’égalité des chances et les moyens d’être des citoyens fiers d’eux-mêmes et ne se sentiront pas snobés ou mis à l’écart ? Y aura-t-il une équité sociale et la garantie de ne pas se sentir infériorisé, brimé, diabolisé, stigmatisé et injustement désavantagé socialement et économiquement ?

Je sens d’autres qui se disent : oui, d’accord la maison que vous avez décrite me plaît beaucoup, mais il reste à trouver le chef d’orchestre architectural qui va superviser la construction, celui qui donnera les orientations à suivre, celui qui sera le garant de la discipline et du respect d’autrui sur le chantier, celui qui veillera à l’égalité des chances pour tous et à l’égalité de traitement de tous les fils et les filles du pays, celui qui sera impliqué totalement et passionné par la réalisation de cette œuvre, celui qui est convaincu du chemin parcouru et qui désire valoriser cette fondation pour édifier la maison.

Nous n’avons plus de temps à perdre, les fondations sont là, construisons la maison. Nous sommes tous invités.
Nous avons déjà eu dans le passé récent des architectes qui nous ont fait des fondations étriquées, qui ne permettaient que la construction d’une maison dans laquelle certains fils et certaines filles de la nation étaient conviés au festin. Les autres sont restés dehors pendant un demi-siècle et n’ont jamais pu goûter au bonheur.

Cette fois-ci, c’est la première fois dans notre histoire moderne que nous pouvons espérer construire une maison dans laquelle tout le monde se sentira chez-lui et dans laquelle toutes les filles et les fils du pays auront un traitement équitable, dans une justice socio-économique réévaluée.
La question de savoir qui supervisera la construction de cette maison est très simple et difficile à la fois.
Simple : car il faut évidemment un superviseur déjà impliqué et motivé à poursuivre l’œuvre, donc quelqu’un de notre famille politique.
Difficile : car nous devons rester unis, convaincus et convainquant pour gagner le cœur de nos frères, nos sœurs et de nos cousins et cousines qui ne sont pas encore convaincus.
Surtout pas un de ces candidats superviseurs de l’opposition partisans de la table rase dans le but d’assouvir leur vengeance, et qui ne cherchent qu’à détruire cette merveilleuse fondation, et nous faire replonger dans les abysses de la souffrance, des ambitions égoïstes, de la haine et de l’inégalité sociale liée à la différence ethnique.
Ces candidats là sont nos frères, et ils sont invités à participer à la décoration de la maison et à mettre leurs mains dans le ciment pour acquérir l’humilité et la sagesse nécessaire pour savoir que l’injustice socio-économique fait plus de ravage que tout autre chose dans les esprits.
Une fois que nous aurons construit la maison ensemble, ils verront la différence entre servir ses ambitions personnelles et être au service de la nation toute entière et surtout du plus petit.
Selon moi, le superviseur suprême devra cette fois-ci montrer et démontrer qu’il est réellement au service de la population burundaise. Car nous savons maintenant que nous pouvons faire toutes les merveilles du monde, si nous n’en faisons pas la publicité, personne ne sera au courant. Il faudra utiliser toutes les technologies de communication disponibles pour assurer la diffusion de nos actions et ainsi couper court à tous les ragots, montages et imaginations folles.

Chers bagumyabanga soyons impliqués dans la construction de notre pays, organisons-nous, et trouvons le moyen par nous-mêmes d’apporter cette contribution. Celui qui va à la bataille a besoin de tous ses combattants. C’est pour cela que le CNDD-FDD a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils.
Non seulement dans les paroles et dans le vote, mais aussi dans l’action, c’est-à-dire, partir au feu dans cette grande bataille d’idées qui approche, pour convaincre nos compatriotes et la communauté internationale par la démonstration d’un futur merveilleux que nous prévoyons pour tous.
Soyons visibles, ayons le courage et la générosité de se donner sans compter pour démontrer que nous sommes solides, brillants, motivés et que nous sommes fiables et capables de garantir la réalisation des promesses.
Je suis un Mugumyabanga de la section Belgique.
Je ne suis pas au pays là maintenant, mais je suis partant.
Si quelqu’un d’autre partage cette analyse qu’il réagisse.
Merci.
Tugire CNDD-FDD.
Nzeyimana Lazare.