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Le CNC (Conseil national de la communication) organise du 22 au 23 décembre 2014 un atelier de formation des journalistes sur la régulation médiatique en période électorale. Les différents thèmes qui seront développés permettront aux journalistes de diffuser des informations équilibrées susceptibles de permettre la réussite du processus électoral de 2015 déjà enclenché par le Burundi. Les journalistes seront sensibilisés sur plusieurs domaines dont les différents dérapages les plus courants dans les médias burundais en période électorale.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier, Richard Giramahoro, président du CNC, indique que le rôle des médias dans la couverture médiatique du processus électoral est déterminant. La réussite du processus électoral en dépend. D’où, estime-t-il, le présent atelier vient à point nommé étant donné que la phase d’enrôlement des électeurs vient d’être clôturée. En effet, le président du CNC profite de l’occasion pour féliciter les médias pour la couverture de l’activité. « Je tiens à vous adresser, à vous qui êtes ici en ce moment ainsi qu’à tous vos consœurs et confrères restés dans leurs rédactions respectives, toutes mes félicitations pour le travail louable abattu » a déclaré M. Giramahoro en s’adressant aux journalistes participant à l’atelier.

Pour les journalistes qui assureront la couverture médiatique des élections dans le respect du cadre légal et réglementaire existant, il rappelle que l’encadrement de l’expression politique dans leurs médias reviendra à l’instance de régulation qu’est le CNC. C’est pourquoi pour réussir cette activité, il demande aux médias d’avoir une même vision avec le CNC sur ce que le citoyen a besoin de savoir, et ce que le journaliste peut lui offrir comme information, ainsi que la manière dont il va la lui offrir.

Quid des médias dans la cohésion sociale ?

Dans son exposé, Innocent Nsabimana a rappelé que les médias peuvent servir de canaux de perturbation de la cohésion tout comme ils peuvent la consolider. Tout dépendra des journalistes a-t-il dit. Les médias peuvent influencer positivement en ce sens qu’ils permettent le rapprochement des communautés, la conscientisation d’appartenance à la communauté, le raffermissement des liens sociaux et beaucoup d’autres, a-t-il fait savoir. Quant aux influences négatives des médias, il s’agit des abus et dérives suscitant les conflits, radicalisant les positions des protagonistes, exacerbant les tensions et ainsi faisant l’apologie de la violence et des crimes.

Beaucoup de thèmes seront développés et les travaux de cet atelier ont vu la participation des journalistes des médias tant publics que privés opérant sur le sol burundais et dureront deux jours.

Amédée Habimana, http://www.ppbdi.com