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A Bujumbura, ce vendredi 12 décembre 2014, Dr Pierre -Claver Kazihise, représentant légal de la Société Civile Citoyenne (SOCIC) a poussé un cri de colère face à l’injustice dont fait l’objet les associations civiles burundaises ne faisant pas parti du réseau FORSC, connu pour être au main des enfants de l’ancienne élite de la dictature des Bahima burundais qui a régné pendant près de 40 ans en faisant plus de 4,5 Millions de victimes parmi les Barundi : le fameux génocide-régicide du Burundi.

Pancarte à la main, dénonçant la discrimination au sein de la société civile burundaise, en conférence de presse, Dr Pierre -Claver Kazihise a exprimé son ras-le bol espérant que cette situation puisse changer au plus vite…
En gros, alors qu’il existe au Burundi 3 grosses structures regroupant des associations des Droits de l’Homme burundais, c’est à dire le FORSC, le PISC, et le SOCIV. A chaque fois, les partenaires Européens et Onusiens favorisent -le FORSC-. C’est cela, qui fait que, à juste titre, les autorités et la population burundaises lient la société civile en générale à l’opposition burundaise car le FORSC est connu pour ses convictions contre le régime démocratique qui gouvernement depuis 2005.

La goûte qui a fait déborder le vase cette fois-ci vient du dernier recrutement 34 personnes pour venir membre du réseau national des observateurs des droits de l’homme, pour le compte de la CNIDH et du Bureau de Bujumbura de l’Office du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU – UNOHCHR. Les 34 individus sont tous membres du FORSC.
Le SOCIC demande l’annulation pur et simple de ce recrutement discriminatoire et que des consultations inclusives soient organisées car la société civile burundaise est plurielle. A Bujumbura, on soupçonne le réseau « Burundi-Hima Belgo-French Connection (BHBFC) » d’être derrière cette distribution de cartes, de manière obscure