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Le Burundi va tenter de faire la lumière sur 40 ans de massacres commis entre 1962 et 2008. Qui sont les responsables ? Faut-il promouvoir le pardon ? Autant de questions auxquelles devra répondre la Commission Vérité et Réconciliation qui vient d’être mise en place par l’assemblée nationale. Son président, Monseigneur Jean-Louis Nahimana, qui dirigeait jusqu’ici la Commission Justice et Paix de l’Eglise catholique du Burundi, est l’invité d’Afrique soir. Il répond aux questions de Sonia Rolley.

Ce cycle de violence répétitif a causé beaucoup de mal aux Burundais. Il y a beaucoup de cœurs blessés. A voir ce qui s’est passé dans le passé, cela ne fait pas du tout honneur à notre pays. Si la situation d’insécurité et de méfiance persiste, c’est parce qu’on n’a jamais établi la lumière sur ce qui s’est passé dans ce pays. Il n’y a justement que ce courage d’affronter la vérité qui va nous aider à tourner la page.