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Bujumbura, 02 déc 2014 : Le président de la République du Burundi, M. Pierre Nkurunziza est rentré ce lundi 1er décembre 2014 du Sénégal où il prenait part au 15ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement regroupés au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Dans un point de presse, le chef de l’Etat burundais a révélé que quatre grands points ont été abordés lors du sommet de Dakar. L’un de ces points a été la signature d’un pacte linguistique entre le Burundi et l’OIF. Ce pacte, a-t-il dit, sera d’une importance capitale pour le développement et le rayonnement du Français et de la culture française ainsi que d’autres projets connexes en rapport avec l’utilisation de la langue française. Un autre point inscrit à l’agenda du sommet était l’analyse des rapports d’activités réalisées au cours des trois dernières années. Dans ce sommet de Dakar, les grands thèmes comme le rôle de la femme et de la jeunesse comme vecteur de développement, de la lutte contre le terrorisme, l’éducation en Afrique, la problématique de la santé de la mère et de l’enfant, de l’environnement ont été débattus.

A en croire le président Nkurunziza, l’aspect novateur du 15ème sommet de l’OIF était l’intégration de la donne économique dans le développement de la communauté francophone. Comme c’est le cas pour le Common Wealth, les pays de l’OIF veulent un développement économique de leur communauté.

En marge du sommet de l’OIF, le chef de l’exécutif burundais a eu des rencontres bilatérales avec certains chefs d’Etat et des représentants des communautés internationales en vue de mobiliser tous les partenaires multilatéraux à participer à la conférence des partenaires du Burundi qui aura lieu du 11 au 12 décembre à Bujumbura avec pour but d’évaluer la mise en oeuvre du Cadre stratégique de lutte contre la corruption, deuxième génération (CSLP II).

L’autre grand point qui a marqué le sommet de Dakar était de trouver le successeur d’Abdou Diouf au poste de secrétaire général de l’OIF. Selon M. Nkurunziza, le candidat du Burundi, en la personne de Pierre Buyoya n’a pas eu la chance d’être retenu car quatre pays africains avait présenté chacun un candidat. Il s’agit du Burundi, du Congo Brazzaville, de la Guinée équatoriale et de l’Ile Maurice. Comme il n’y a pas eu de consensus entre les chefs d’Etat africains qui avaient présenté des candidats, le sommet a opté pour laisser la place à Michaelle Jean, une canadienne d’origine africaine.