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C’est le message essentiel de l’ambassadeur Georg Wilfried Schmidt, Directeur Régional pour l’Afrique Sub-saharienne et le Sahel au ministère allemand des affaires étrangères après sa visite au Burundi.

Dans un entretien accordé à la presse dans le hall de l’aéroport international de Bujumbura, ce mardi 25 novembre 2014, M Schmidt en provenance de la RDC, bouclait une première visite de deux jours au Burundi. Il s’est rendu par après à Kigali.

D’après l’Ambassadeur Schmidt, au Burundi, ses entretiens ont essentiellement porté sur les prochaines élections de 2015. Il a rencontré le gouvernement, les représentants de l’opposition et de la société civile : « En tant que partenaire du Burundi, il est très important pour nous que les élections se déroulent d’une façon paisible, transparente et inclusive » a déclaré M. Schmidt, qui a reconnu le pas déjà franchi dans la stabilisation du pays.

D’après lui, les élections, même si elles peuvent rencontrer des problèmes, sont une voie pour garantir la paix. « C’est très normal qu’il y ait des débats dans une démocratie. Mais ce qui est important, à notre avis, c’est de regarder l’autre comme un adversaire politique, mais jamais comme un ennemi » a indiqué le diplomate allemand.
Il a réaffirmé que son pays est un « partenaire du Burundi ». Ainsi, l’Allemagne a augmenté son enveloppe de coopération pour près de 50 millions d’euros pour deux ans.

L’ambassadeur Schmidt a annoncé une table ronde en décembre prochain pour discuter de cette coopération au développement qui, selon lui, est un partenariat et non un don : « Chacun a ses obligations, il y a des négociations intergouvernementales et les deux partenaires se fixent des objectifs pour travailler ensemble. »