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Organisé du 19 au 22 novembre à Malabo (Guinée Equatoriale), le sommet Afrique/Turquie a permis de tracer un nouveau jalon dans le partenariat entre les parties.
Ces assises ont permis au chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union Africaine (UA), de dévoiler les énormes potentialités économiques du continent, avec de nombreux secteurs porteurs de croissance.
Le président de l’UA a affirmé que « l’Afrique offre, aujourd’hui, de grandes opportunités au regard des énormes potentialités naturelles accompagnées par l’adoption de nouveaux codes d’investissement de nature à améliorer le climat des affaires. Tout cela allié à un objectif de plus de 5% de taux de croissance annuelle, le développement des infrastructures et l’amélioration du niveau de formation professionnelle dans les rangs des jeunes ».
Par ailleurs, a ajouté Mohamed Ould Abdel Aziz « l’Afrique est un continent riche, qui dispose en plus de sa dividende démographique (précieux capital humain), de ses superficies énormes de terres arables, de vastes ressources forestières, de 12% des réserves du pétrole mondial, 42% de l’or du monde, 80 à 90% du chrome et des métaux du groupe platine.
Dans ce contexte, nous entendons porter le commerce intra africain de 12% en 2012, à 22% en 2022.
Ainsi, la coopération avec la Turquie et d’autres partenaires devrait permettre au continent de surmonter ses difficultés de développement et de réduire le gap qu’il accuse dans le domaine de l’énergie, des transports, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, mais aussi d’autres infrastructures essentielles ».
Le président en exercice de l’UA a également insisté sur la mise en œuvre d’un programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique, un programme accéléré de développement industriel, une nouvelle vision minière, la promotion de l’industrie pharmaceutique…..
Par rapport « au choix stratégique » de l’Afrique visant l’atteinte des OMD en 2015 et la mise chantier d’un agenda de développement post 2015 « ambitieux et inclusif, devant renforcer l’engagement de la communauté internationale à nos côtés pour l’éradication de la pauvreté, la Turquie peut jouer un rôle important ».