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1.534,3 Milliards de FrancsBu, tel est le Bugdet que propose le Gouvernement pour l’exercice 2015 qui s’est réuni en conseil des ministres le 12 et 13 Novembre 2014 pour discuter et adopter le Projet de Loi portant fixation du dit budget. Le gouvernement justifie une augmentation liée au financement des prochaines éléctions et de l’appui aux secteurs porteurs de croissance.

Dans un communiqué rendu public, le gouvernement indique que les ressources du Budget général y compris les dons sont estimées à 1.419,6 milliards de francs burundais. Ces recettes seront affectées aux dépenses courantes et aux dépenses d’investissement estimées à 1.534,3 milliards de Francs burundais . Le déficit global du budget est évalué à 114,7 milliards de FBU alors qu’il était à à 70,7 milliards de francs burundais l’an passé contre 54,8 milliards, en 2013.’’ Le financement du déficit proviendra de l’endettement à la fois extérieur et intérieur.’’ dit ce communiqué.

Le Gouvernement indique en outre qu’il continuera à mener une politique prudente et d’austérité tout en veillant à l’alignement du budget au CSLP II, compte tenu du contexte interne dans lequel ce budget intervient au moment où le pays se prépare aux prochaines échéances électorales mais également d’ un environnement international caractérisé par un redressement de l’économie mais qui reste exposer à des contradictions anciennes et nouvelles qui pourraient atténuer la croissance.

La politique budgétaire qui sera menée consistera à la poursuite de la mise en œuvre effective des réformes déjà engagées pour accroître le recouvrement des ressources et les orienter dans les secteurs porteurs de croissance tout en maintenant le niveau des acquis dans les secteurs sociaux, mais également au financement des prochaine élections. Ainsi, dans le but d’augmenter les recettes, l’OBR va élargir l’assiette fiscale, lutter contre la fraude et l’évasion fiscale, renforcer le recouvrement des arriérés et maîtriser les exonérations.

Le projet budgétaire 2015 doit encore prendre le chemin de l’Assemblée nationale, puis celui du Sénat pour des amendements éventuels, et sera promulgué par le Président de la République afin d’avoir une force de loi applicable.

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