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Ce mardi 11 novembre s’est tenue, au ministère à la présidence chargé de la Bonne Gouvernance et de la privatisation, une conférence de presse pour lancer le cycle de conférences internationales « Amahoro Burundi, vers le dialogue et la culture de paix ».

C’est dans le cadre du programme français d’« appui à la gouvernance démocratique au Burundi » que ce cycle de conférences internationales est lancé.

La conférence de presse était organisée conjointement par Gerrit Van Rossum, ambassadeur de France au Burundi et Ernest Mberamiheto, ministre chargé de la Bonne Gouvernance. Selon l’ambassadeur, l’appui institutionnel de la coopération française au profit du ministère chargé de la Bonne Gouvernance est organisé autour de deux objectifs principaux : améliorer la gouvernance démocratique et l’efficacité des politiques publiques par le renforcement des capacités des autorités publiques et améliorer la gouvernance démocratique par le renforcement de la société civile, notamment au travers d’un appui à la réconciliation et à la promotion des droits de l’Homme.

« Pour se projeter dans l’avenir et le développement au bénéfice de sa population, le Burundi doit solder les comptes du passé et trouver les ressorts du vivre ensemble », lance l’ambassadeur de France au Burundi. La nécessité du vivre ensemble, ajoute-t-il, oriente les paramètres d’une véritable réconciliation nationale et de la consolidation d’un Etat de droit. Il affirme que le partage des expériences de paix sera l’occasion pour les Burundais de partager leur propre vision de la nation qui les rassemble.

Pour lui, « Amahoro Burundi » n’est qu’une petite pierre apportée à cette grande ambition. « Mais c’est une pierre dont je souhaite qu’elle bâtisse durablement les fondations à partir desquelles le peuple du Burundi s’apprête à construire son avenir rassemblé », conclut-il.