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Sur le site du Parti CNDD nous lisons que ceux qui connaissent Nyangoma relèvent avec admiration que c’est un homme sans haine ni rancune et constant dans ses idées positives. Des gens, Nyangoma retient surtout ce qu’ils ont fait de bon. Mais il corrige fermement les erreurs et n’accepte rien sans l’examiner. Il est fidèle en amitié, sait plaisanter avec mesure et finesse et communique en animateur dynamique. Il travaille beaucoup, aime écouter et observer, recherche la critique positive et répond le plutôt possible aux messages.
Incontestablement, Honorable Léonard Nyangoma fait partie de ces rares dirigeants qui, comme le prince Louis Rwagasore et le président Melchior Ndadaye, ont marqué pour le meilleur l’histoire du Burundi. Ils ont en commun un seul principe : Ne pas se servir ; servir le peuple Burundais et ne jamais s’en servir.
Avec son parcours et sa personnalité, Leonard Nyangoma est l’homme de la situation pour relever le défi.
Pour lui, le Burundi est un pays riche de potentialités pour se développer, mais il lui faut un bon programme, des hommes et femmes intègres, patriotes et responsables.

Pourtant, dans les statuts du Parti CNDD nous lisons en son article 101 §1 que la durée des mandats des instances de direction et de contrôle est de 5 ans, renouvelable au plus deux fois. Nous lisons également que le CNDD a été créé le 24 septembre 1994.
Si nous comptons bien en date du 24 septembre 2014 cela faisait exactement 20 ans que le CNDD existe avec le même Président. Si nous lui appliquons les prescriptions des statuts en matière de mandats des instances de direction il a terminé son 4ème mandat et il est entré dans son 5ème mandat, évidemment il s’agit de reconductions tacites.
Mais alors quand va-t-il respecter les prescrits de ses propres statuts ? A la fin de son 5ème mandat alors que les statuts limitaient au maximum à 3 mandats électifs (un mandat de 5 ans renouvelable au plus 2 fois soit au maximum 15 ans). Vous voyez, comme ça a déjà été écrit « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais ».

Ngabonziza Alfred