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Il y a quelque années, je ne me souviens pas exactement de la date, je discutais avec un ami à propos de la création d’une nouvelle province, celle de Mwaro puisqu’il faut la nommer. Il était tellement content et fier que cette soirée là fut particulièrement arrosée. Pour lui cela représentait un nouveau départ pour sa province, il était sut et certain que le développement aller suivre, bref pour lui cela n’allait faire que du bien pour la population de sa colline natale. Durant notre discussion il m’a donné l’exemple d’une commune au fort potentiel mais qui selon lui se trouvait étouffait par la province à la quelle elle appartenait. J’ai nommé Rumonge. Cela s’était il y a dix ans.

Il y a une semaine j’apprenais que le parlement venait d’approuver la création d’une nouvelle province et que la loi avait été adopté quasi unanimement par les locataires de Kigobe. Rumonge allait enfin devenir une province comme le souhaitaient ses habitants depuis fort long temps. Nous savons tous à quel point cela avait été souhaité par la population de Rumonge. Cela pour plusieurs raisons. Beaucoup plus de visibilité pour cette commune aux atouts touristiques reconnus, une plus grande autonomie dans la gestion de ses ressources financières et enfin et non des moindres, une plus grande proximité de l’administration avec la population.

Malgré tout ça que ne fut ma surprise d’entendre sur certaines ondes de la capitale que cela était une mauvaise idée. Certains leaders de la société civile, et de l’opposition se sont levés comme seul homme pour dire halte. Halte selon eux à l’amputation de la partie la plus dynamique de la province de Bururi. Et si finalement c’est Rumonge qui venait d’être débarrassé d’un boulet, un boulet qu’il traînait depuis fort long temps et que finalement c’est un soulagement pour lui ? Je reste convaincu que les auteurs de ces propos n’ont pas agis en penssant au bien de la population de Rumonge, qui d’ailleurs ne les avait pas mandaté pour cela, mais plutôt, ils étaient guidé par leur volonté de toujours s’opposer pour s’opposer. Dire non même à ce qui semble être de tout évidence une avancée pour le peuple. Dire non, juste parce que l’auteur de cette œuvre salvatrice ne leur convient pas . Pour eux condamnait le Burundi à l’immobilisme semble être l’une des stratégies privilégiées pour qu’à l’heure du bilan ils aient à dire. Nous l’avons vu sur les autres grand chantiers que le pouvoir à entrepris…ils ne sont jamais d’accord.

Je suis heureux pour la population de Rumonge et je suis sur ,tel que je les connais qu’ils sauront mettre à profit cette opportunité qui leur est offerte pour aller de l’avant et plus encore faire avancer les autres, en premier lieu leur voisins du Sud.

Nubwacu Yves-Lionel