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source : EAC.bi, 22 Septembre 2014
Le Ministère à la Présidence chargé des Affaires de la Communauté Est Africaine, en collaboration avec le Secrétariat de la Communauté Est Africaine, a organisé une réunion des membres du Comité national de la mise en œuvre du Protocole sur le Marché Commun de la Communauté Est Africaine à Bujumbura du 22 au 24 septembre 2014. L’objectif de cet atelier était de revoir les recommandations émises lors de la précédente réunion du Comite National sur la mise en œuvre du Protocole sur le Marché Commun de la Communauté Est Africaine au niveau national et fournir un rapport y relatif.

Procédant à l’ouverture de cet atelier, dans son allocution, Jean RIGI le Secrétaire Permanent au Ministère à la Présidence charge des Affaires de la Communauté Est Africaine à indiqué que la Communauté Est Africaine a atteint une étape importante dans son agenda d’intégration avec des enjeux de haut niveau en ce qui concerne l’élargissement et l’approfondissement de l’intégration régionale. Il a cependant précisé que la ratification du Protocole sur le Marché Commun de la Communauté Est Africaine va aboutir à l’établissement d’un marché régional permettant la libre circulation des marchandises, des personnes, de la main d’œuvre, des capitaux et des services au sein de la Communauté Est Africaine.

Il a en outre parlé que la libre circulation des marchandises, des personnes, de la main d’œuvre, des capitaux et des services est devenu une réalité sur terrain, tous les États partenaires se sont engagés à revoir leurs lois et réglementations nationales pour s’assurer qu’elles sont conformes aux exigences du protocole sur le Marché Commun de la Communauté Est Africaine.

Signalons à toutes fins utiles qu’au cours de cette réunion qui durera trois jours, les membres du comité national chargé de la mise en œuvre du Protocole sur le Marché Commun de la Communauté Est Africaine et les autres parties prenantes auront l’occasion d’analyser les progrès déjà réalisés en ce qui concerne la mise en œuvre dudit protocole, évaluer les problèmes liés à son mis en œuvre, analyser les indicateurs qui nécessitent une attention particulière pour le Burundi et dégager enfin une solution sur la façon d’obtenir les données relatives a ces indicateurs.