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A Bujumbura, ce jeudi 18 septembre 2014, M.Edouard Nduwimana, Ministre de l’intérieur du Burundi, a demandé à ceux qui sont appelés acteurs politiques de bien interpréter la mise en place de la Commission électorale provinciale indépendante (CEPI) et la Commission électorale Communale indépendante (CECI).

Le Ministre Nduwimana rappelle à tous les partis politiques burundais signataires aux principes généraux de bonne conduite en cette période pré-électorale 2015 leurs engagements. Ils se sont mis d’accord d’observer les dispositions de la Constitution, du code électoral et de la loi sur les partis politiques burundais.

Au Burundi, à 8 mois des élections démocratiques de 2015, des comportements anarchiques et non respectueux de l’Etat de Droit se multiplient parmi certains politiciens issus de partis politiques qui avaient voulu stopper les élections de 2010 ( reconnues internationalement comme bonnes ) parce qu’ils avaient du mal à accepter leur défaite aux Communales. Ces derniers avaient alors tenté de semer la violence et le sentiment d’insécurité au Burundi en demandant à leurs militants de lancer des grenades en pleine ville bondée. Leur idée était d’espèrer que la Communauté internationale ( la France , la Belgique et les USA ) décide de demander à l’ONU de stopper le processus démocratique en cours et de lancer des négociations permettant un partage de pouvoir sans le recours de la population burundaise mais seulement issu d’un choix de partage entre politiciens burundais. Malgré cela, les élections avaient été menées à bien jusqu’au bout avec l’aide notable du PNUD. Ces organisations politiques, pour la plupart dont leurs leaders s’étaient expatriés en France et en Belgique, avaient alors essayé de mettre sur pied une rebellion armée au Burundi de septembre 2010 à 2013, sans y arriver, car ils ne disposent pas d’un appuie populaire. C’est en mars 2013, que le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), dont le Représentant spécial et Chef du Bureau régional des Nations Unies est M. Parfait Onanga-Anyanga ( provenant du Gabon, pays connu comme étant dans le giron Français en Afrique), a décidé de permettre à ces organisations -terroristes- pour les Barundi (Car ne respectant pas la Loi et remettant toujours la parole donnée en cause ) et leurs leaders exilés de revenir sur la scène politique burundaise. Bref, ce fut le gâteau sur la cerise pour un retour en effaçant les ardoises …
Aujourd’hui, ce sont ces organisations politiques, sponsorisées par le BNUB ( dont la France), qui posent problème à quelques mois des 4 èmes élections démocratiques organisées au Burundi. Elles ne respectent nullement l’Etat de droit burundais ( Constitution, Code électorale,la Justice, la Police, l’administration, la loi des partis politiques etc.). Par exemple, actuellement, elles remettent en cause chaque action que décide la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante ) qui est une institution burundaise dont les membres sont votés au Parlement, rassemblant des élus démocratiques parmi les Barundi. Leur objectif est clair : Elle ne veulent pas permettre que les élections aient lieu en 2015 au Burundi. Comme adjuvants, elles ont la France ( et la Belgique francophone ) c’est à dire les anciens colons [ qui agissent surtout au niveau de l’Union Européenne ]. Ces derniers mois, il ne se passe pas un jour que RFI ou l’AFP, leur prétant écoute, ne disent du mal sur le Burundi …

DAM, NY, AGNEWS, le 20 septembre 2014