Partage

source : iwacu,22-08-2014
Des chercheurs géographes de l’Université du Burundi, des institutions étatiques et ceux des associations veulent mettre en place un cadre de chercheurs sur la problématique du changement climatique. C’était lors d’un atelier de réflexion scientifique sur le climat tenu ce mardi à Bujumbura.

Pour Mme Renilde Ndayishimiye, la recherche au Burundi a besoin d’être promue et soutenue ©Iwacu
Pour Mme Renilde Ndayishimiye, la recherche au Burundi a besoin d’être promue et soutenue ©Iwacu

Rénilde Ndayishimiye, directeur général de l’Institut Géographique du Burundi (IGEBU), affirme que l’initiative arrive à point nommé : « Car, le Burundi ne peut pas faire des projets durables sans la science et la recherche en matière de changement climatique ». La recherche, indique-t-elle, est encore au stade embryonnaire. D’après elle, les changements climatiques sont une réalité. D’où l’urgence de mettre en place des techniques, des outils de travail… afin d’y faire face et de s’adapter.
Ces changements se manifestent, confie-t-elle, par des cas de sècheresse, des perturbations saisonnières, des cas de famine, des maladies causées par la sous-alimentation, etc. Cette synergie, précise Mme Ndayishimiye, permettra d’avoir un cadre pour rendre disponible des données en rapport avec les changements climatiques et ainsi prévenir des catastrophes.

Une idée appuyée par Jean Marie Sabushimike, Géographe et Chercheur à l’UB qui assure beaucoup d’études ont été faites, mais restent inexploitées : « Il y a eu des études montrant, par exemple, des zones non constructives mais qui sont restées dans des tiroirs. » Si elles avaient été exploitées, martèle-t-il, des inondations sur le nord de la capitale auraient été évitées.
Et d’affirmer que si le Burundi parvenait à avoir un groupe de chercheurs sur le changement climatique, de telles catastrophes pourraient être évitées.