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Côme Karabona ⋅ lundi 24 mars 2014

Des informations concordantes et vérifiées auprès de plusieurs sources démontrent que la lettre que vient d’adresser la coalition ADC-IKIBIRI au Secrétaire des Nations Unies Ban-Ki Moon n’est pas un fruit du hasard. Elle ferait plutôt partie d’un vaste plan de déstabilisation du Burundi et d’un autre pays voisin aux fins d’un changement de régime au Burundi et dans cet autre pays.

Dans ce plan, dont la majorité des membres de l’ADC ignorent les tenants et les aboutissants, il est question de provoquer des tueries interethniques pour justifier une intervention musclée d’un pays voisin avec l’appui de certaines puissances occidentales au Burundi. Le changement de pouvoir au Burundi constituerait la première étape de la conquête d’un autre grand pays voisin du Burundi. Pour entamer la conquête du Burundi, celui-ci serait attaqué sur plusieurs fronts dont la capitale Bujumbura et la partie ouest. Les attaques à l’ouest du pays devraient obliger les populations à chercher refuge à Bujumbura. Au même moment des assassinats sélectifs seraient commis au plus haut sommet de l’Etat pour pousser les tensions ethniques au paroxysme. Ceci provoquerait alors des affrontements interethniques alors qu’au niveau des institutions les gens seraient en train de s’entredéchirer. Pour noyer le régime en place, des boucs émissaires au sein de la coalition seraient désignés pour exacerber la tension entre les hutu. Les nations Unies devraient ainsi solliciter une sorte d’intervention pour éviter le génocide et justifier le retour et le maintien de sa présence au Burundi.

Ce plan serait à un stade avancé et impliquerait de nombreux étrangers qui seraient en train de s’installer au Burundi soit comme commerçants soit comme refugiés. La frontière de l’est du Burundi serait barricadée pour empêcher les populations de fuir vers la Tanzanie et cette tâche serait confiée aux réfugiés installés dans les différents camps au Burundi. Beaucoup d’argent serait en train d’être distribué à certains ténors de l’ADC-ikibiri pour convaincre les autres de les suivre dans ce cheminement mais sans leur donner de détails sur le plan. Certains membres de la société civile burundaise reçoivent aussi de l’argent à cette fin mais sans trop de détails. Certaines sources parlent de 2000 euros par mois et par personne. C’est cet argent que certaines organisations de la société civile distribuent comme prix d’encouragement à certaines personnes, organisations et a certains policiers et militaires pour se rallier à la cause.

En essayant de jouer à l’héro, le président du MSD a voulu devancer les autres et cette maladresse a plutôt perturbé certains y compris les agents de certaines chancelleries occidentales. C’est pour cela qu’il a été très vite exfiltré du pays. Il avait reçu des bribes d’informations sur ce plan et il a vite fait de le mettre en pratique sans connaître tous ses contours. Il a en fait voulu récupérer un plan qu’il n’a pas préparé et cela lui a coûté cher avec un risque de perdre ses soutiens. Cependant, d’autres voient en cette exfiltration une façon de le mettre à l’abri aux fins de l’imposer aux Burundais comme président de la République à l’issue du chaos en préparation. Il fait partie des trois personnes que certaines puissances occidentales gardent comme solutions de rechange pour le Burundi. Il s’agit notamment de Leonard Nyangoma et de Buyoya et le choix se porte surtout sur les deux. C’est pour cela que Nyangoma hésite toujours à rentrer au pays. Certains pensent qu’il serait facilement accepté et par les tutsi et par les hutu. Pour Buyoya, ses soutiens le présentent comme un faiseur de paix au Burundi, un ange de paix, comme ils le décrivent dans leur plan. Nyangoma aurait refusé une invitation pour se rendre au pays de l’oncle sam lui adressée via un agent des services secrets de ce pays. Ce refus aurait mené à la conclusion qu’il est plutôt plus proche des gaulois et cela augmente plutôt les chances de Buyoya qui sait jouer sur les deux côtés. Très peu de ceux qui s’agitent au sein de l’ADC-Ikibiri profiteront de ce fameux regime change. Ils seraient seulement en train d’être utilisés comme de simples pions dont il faudra très vite se débarrasser dès l’aboutissement du plan ou même avant. Ce plan serait en train d’être concocté par des services de renseignement d’un pays occidental avec l’aide de certains de ses agents déjà sur terrain au Burundi dans le cadre de la coopération militaire.

A suivre …