Partage

Bujumbura, 24 mars 2014 (DWG) :

Les Porte-Paroles des diverses institutions du Burundi ont répondu aux interrogations des journalistes et le public, ce vendredi 21 mars 2014 lors de la conférence publique tenue en province de Rutana. Plusieurs domaines ont été évoqués dont celui des infrastructures routières. Les journalistes ont cherché à savoir ce qui est envisagé pour bien faire face à une situation inquiétante des axes devenus quasi infranchissables menant à la capitale.

Dans ses réponses, le Porte-parole du ministère des transports, des travaux publics et de l’Equipement Mme Jeanne MUKENGURUKA a annoncé que le ministère suit de près l’état actuel des infrastructures routières. Pour le moment le ministère se concentre sur les travaux en cours pour trouver une solution aux difficultés causées par les inondations. A commencer par la route nationale dénommée RN1, une entreprise chinoise « Chico » est à pied d’œuvrer pour réparer tous les coins des infrastructures qui pourraient devenir problématiques. Le ministère a déjà lancé les travaux d’une étude qui va permettre de trouver les mécanismes appropriés. MUKENGURUKA a lancé un appel vibrant à tout citoyen pour le strict respect des limites des infrastructures en évitant de construire ni de cultiver aux bords de routes.

Dans son argument elle souligne que de telles activités jouent beaucoup aux glissements répétitifs de terres. Quant à la proposition de mettre sur pied une équipe permanente dont la mission serait notamment d’intervenir chaque fois de besoin en cas d’urgence, la réponse du Porte-Parole affirme que l’office de route a été créé pour cette fin.

Le Porte-parole à la deuxième vice-présidence de la République M. Melchior SIMBARUHIJE a dans ses réactions souligné qu’une équipe de burundais et partenaires au développent dont la Banque Mondiale, est en train de voir ensemble ce qu’il faudrait faire afin de rendre stables les routes.

Dans cet ordre d’idée, il a dit que la Banque Africaine pour le développement a déjà donné son accord pour appuyer le Burundi. Pour les voies de secours, SIMBARUHIJE affirme qu’une étude réalisée a proposé la construction des voies de secours telles que la route 25 km environ, reliant Kinama (Commune de Mubimbi) vers la commune de Muzinda à Bubanza. Les voies comme celle dénommée « Astrida » et bien d’autres sont sur la liste des routes à réhabiliter. Elles vont ensuite significativement aider pour faciliter la circulation en toute quiétude. Il a saisi l’occasion d’annoncer que les prix ne vont pas augmenter malgré le long parcours à effectuer pour arriver à Bujumbura.

Le Porte-parole du Ministère ayant l’environnement dans ses attributions M. Rémy NDAYISHIMIYE a dans son intervention rappelé qu’avec les nouvelles mesures sur l’étude d’impact environnemental sociale, Il a été recommandé de multiplier la plantation des arbres le long de routes. Désormais, « tous ce qui ont le droit d’extraire la terre pour construire, seront Interpellés à suivre les décisions mises en place pour protéger l’environnement.