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Sur la question de la distribution de la carte d’identité nationale, Pierre Claver Ndayicariye, président de la CENI, renvoie le président de l’ADC Ikibiri auprès de l’administration du territoire : « C’est elle qui se charge de cette opération. »

Pour M. Ndayicariye, il faut donner à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui lui revient : « L’organisation administrative, ça ne nous concerne pas. »
Toutefois, il avoue que depuis un certain temps, des rumeurs selon lesquelles les activités liées au recrutement des agents recenseurs, des membres des CECI et CEPI lui parviennent : « Le recrutement à quelque niveau que ce soit n’a pas encore commencé », tranquillise le président de la CENI. Le calendrier électoral présenté le 18 juillet, rappelle-t-il, fournit des précisions sur la répartition des principales activités : « Les modalités d’exécution des activités et les recrutements seront communiquées le moment venu. »

Pierre claver Ndayicariye exhorte la vigilance de la population afin de ne pas tomber dans le piège d’éventuels escrocs : « Ils veulent abuser de sa bonne foi. » La mission d’organiser les élections, insiste-t-il, est exclusivement dévolue à la CENI.
Térence Mbonabuca, directeur général de l’administration du territoire :

« Pas de mécanisme pour arrêter les tricheries »

Pour Térence Mbonabuca, directeur général de l’administration du territoire, la carte est disponible à tout citoyen qui en a besoin, à raison de 500 Fbu. Il tranquillise : « Le phénomène de vouloir détenir plusieurs pièces d’identité à la fois n’est pas nouveau au Burundi. » M. Mbonabuca fait savoir que le ministère de l’Intérieur n’a pas de mécanisme pour arrêter cette manœuvre. Il regrette que le système biométrique n’ait pas fonctionné : « Il aurait mis fin à cette polémique parce qu’il évite les doublons. » Qu’il y ait des gens qui pourraient élire plusieurs fois, M. Mbonabuca minimise le danger. Il estime que l’encre indélébile le sera vraiment pour permettre de traquer les tricheurs. Il garde espoir : « Les élections vont bien se dérouler parce que ces cas sont rares. »