Burundi, les mésaventures du tirailleur sénégalais Doudou Diène et ses maîtres.
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Burundi, les mésaventures du tirailleur sénégalais Doudou Diène et ses maîtres.

Tout chemin mène à Rome dit-on. Mais le chemin qu’a pris le conglomérat des ennemis du Burundi n’arrivera qu’à Lomé. Depuis 2005, un club de certains pays occidentaux partisans de l’impérialisme néocolonial, aidés par des traîtres burundais dépourvus de tout sentiment et de tout esprit patriotique en connivence avec certains africains sans scrupule dont, dans leur ascendance, on trouve leur implication dans la traite négrière où ils vendaient leurs propres frères africains. C’est bien le cas de ce Doudou Diène, s’il ne le tient de ses ancêtres.

Ce club composite n’a d’autre objectif que celui de faire basculer les institutions burundaises dans les mains de leurs complices Burundais afin de s’accaparer des richesses de son sous le sol.

Ce qui ne surprend personne, c’est que le siège social de ce club se trouve à Bruxelles où s’entassent la plupart des opposants burundais radicaux, violents, putschistes, anciens sans défaites et sans échecs devenus par circonstance des agneaux en danger et qu’il faut à tout prix protéger.

Revenons sur la fameuse commission d’enquête sur la violation des droits de l’homme au Burundi dirigée et mise en route par ce même club. En réalité les colons ne manquent jamais d’ingénierie et d’imagination pour étouffer et dévorer leur proie. Le Burundi est dans leur collimateur depuis 2005 parce que le CNDD-FDD n’est pas le produit dérivé de leur pensée, donc difficile à maîtriser et à manipuler et aussi parce que le même CNDD-FDD est une réponse aux malheurs multiformes qu’a connu le peuple Burundais depuis que le colon a foulé son pied sur notre sol.

Constatant qu’au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies, c’est difficile de faire passer une résolution qui guillotine les institutions du Burundi, surtout avec le principe du droit de veto que bénéficient certains alliés du Burundi, les colons ont activé d’autres instruments de menace et de propagande mensongère qu’ils financent et contrôlent à leur guise.

1er instrument, les think tanks des droits de l’homme : ce sont des organisations créées par des lobbies de ce club pour mener une guerre médiatique et de propagande mensongère afin de créer des conditions propices à la compréhension d’une future probable intervention militaire étrangère comme dans le cas de la Libye où Human rights watch, Amnistie internationale et autres ont joué un grand rôle de sensibilisation à la destruction de la Libye du temps de Mouhamar Kaddafi et il faut les voir actuellement verser les larmes de crocodile face à la traite des êtres humains dans l’actuel chaos libyen.

2ème instrument, ce sont les organisations africaines où le Burundi est membre.
1. Regarder comment ils utilisent l’Union Africaine pour blâmer le Burundi. Tout le monde a constaté l’arrogance et les propos déplacés du congolais Basile IKOUEBE représentant de l’Union Africaine au Burundi lors de la récente rencontre entre les diplomates accrédités à Bujumbura avec l’actuel Ministre Burundais des relations extérieures.
2. Tout le monde a constaté ce que ces colons ont fait à l’intérieur de la COMESA où ils ont tout fait pour influencer le sabotage des activités de cette organisation parce que le Burundi avait été choisi pour abriter la rencontre des présidents et chefs des gouvernements des pays de cette organisation c’était une occasion pour le Burundi de démontrer sa capacité organisationnelle et sa maîtrise de la situation sécuritaire. Paniqués par l’autre image positive du Burundi qui découlerait de cet événement important, les lobbies des colons ont fait capoter l’événement.
3. Actuellement, ils tentent de tricoter au niveau de l’EAC pour que les membres de cette communauté lâchent le Burundi surtout qu’ils ont l’appui d’un pays voisin complice.

3ème instrument, c’est la Cour pénale internationale que l’on surnomme à raison “La cour pénale impérialiste“. Cette cour est un instrument de menace conçu pour noyer tout dirigeant africain qui n’obéit pas aux ordres du colon. A la tête on y met un noir africain pour faire croire aux nuls que le colon n’y est pour rien, mais la logique est que dans la prison de la CPI de La Haye, on met dedans et on sort de dedans celui que l’on veut en fonction de ce que l’on veut de lui. Par ailleurs les États Unis d’Amérique viennent de menacer de sanctionner tout juge de la CPI qui tenterait d’ouvrir une quelconque enquête sur un citoyen américain. Et là tous les juges de la CPI font pipi dans leurs culottes. Mais quand il s’agit du Burundi le pauvre, ……

4ème instrument c’est la Commission Européenne et le Parlement Européen. Croyant que le Burundi dans ses habitudes dépend essentiellement des aides extérieures, en grande partie des pays de l’Union européenne, les lobbies des colons ont réussi à plier la Commission Européenne à frapper le Burundi en lui imposant des sanctions injustes. Le plus fervent chef de ligne des colons dans ces institutions européennes est le radical Louis Michel, le papa de l’actuel Premier Ministre Belge, Charles Michel. Le plus marrant c’est que ce Louis Michel a entraîné avec lui dans cette campagne de médisance du Burundi la belle euro député la Congolo-italienne Cécile Kashetu Kyenge. D’une pierre, deux coups dit-on.

5ème instrument, c’est la Commission des Nations Unies des droits de l’homme qui, mois après mois produit des rapports rigolo, dépourvus de tout sens logique juste pour faire pression, créer la peur et la panique, fragiliser les institutions burundaises, les décrédibiliser par des mensonges savamment fabriqués au su et aux yeux de tout le monde, afin qu’ils puissent trouver les arguments à mettre en avant pour détruire le Burundi. C’est dans ce cadre qu’on a engagé le tirailleur Sénégalais le Doudou Diène pour faire aboutir leur projet. Le fait que ce Sénégalais ose dire que ses enquêtes sont bien menées sans avoir piétiné au Burundi en dit long sur ses intentions. Quel genre d’enquêteurs qui vont au Rwanda pour demander à Paul Kagame ce qu’il pense du Burundi de Pierre Nkurunziza? Quel genre de rapport qui tient uniquement compte de la version des opposants radicaux au service du colon? Oser mentionner que le Président Nkurunziza dit des propos divisionnistes alors que n’eut été lui le Burundi serait dans le gouffre, c’est une pure grave provocation. Par ailleurs quand le Président Kagame proclame haut et fort que tout opposant à sa politique sera fusillé publiquement y a-t-il eu des rapports pareils sur lui? Quand les Doudou Diène reprennent dans leur bidon de rapport les avis du Haut Commissariat pour les réfugiés alors que c’est ce même HCR qui est régulièrement accusé par les autorités burundaises et tanzaniennes d’inciter les réfugiés burundais à rester dans les camps en leur faisant peur, est-ce normal? Comment cette Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme s’en prend-t-elle régulièrement au Burundi comme mauvais élève. Alors qu’actuellement toute l’Europe est frappée et gangrenée par le racisme et la xénophobie ? Quelle leçon nous donnent-ils?

Ce qui est sûr et certain le Burundi continue à résister. Ceux qui en 2015 croyaient que le Burundi ne tiendra pas un mois de plus, ont eu tord. Ceux qui croyaient tirer profit d’un génocide, ils se cousent la bouche. Ceux qui croyaient que Pierre Nkurunziza va rester au pouvoir à vie, sont dans l’étonnement. Ceux qui croient encore accéder au pouvoir sans consulter le peuple Burundais sont des rêveurs.

Ce n’est pas pour rien que dans l’hymne national burundais on y trouve ” warapfunywe ntiwapfuye, warahabishijwe ntiwahababuka”et ça le Doudou Diène, tirailleur Sénégalais n’en sait rien, il ne sait même pas que le Burundi a vaincu les vendeurs des esclaves au moment où chez lui au Sénégal, la lâcheté et la collaboration des Sénégalais avec les vendeurs d’esclaves n’était pas à démontrer.

Si Doudou Diène croit vendre des esclaves Burundais comme le faisait ses ancêtres, il se cogne sur un poteau, comme disent les swahiliphones ” anagonga mwamba”.

Par Roberto Bacinoni