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« Si je quitte l’emploi, je vivrai comment? »

Une année de chômage, Zéphyrin Barutwanayo, ex-gouverneur de la province Cibitoke et ex-Directeur général de l’Hydraulique a créé des activités lucratives. Ceux qui bénéficient de ses services s’en réjouissent.

Zéphyrin Barutwanayo : « Même si j’ai perdu l’emploi il y a une année, je vis très bien »
« Mon souci a été de projeter ce que peut faire une personne si elle quitte le travail, soit après le licenciement soit pour des raisons de pension », déclare Zéphyrin Barutwanayo, un ancien cadre de l’Etat qui ayant un diplôme d’ingénieur. Selon lui, le souhait a été que s’il quitte son emploi, il ne doit pas continuer à tendre la main. Malgré ses maigres moyens selon toujours lui, son ambition a été de créer non seulement un emploi pour lui mais également pour les autres. Par ailleurs, Barutwanayo signale qu’avant qu’il ne soit nommé gouverneur de la province Cibitoke en 2007, cette dernière n’avait pas de construction. « Au moment où les autres ne rêvent que deconstruire dans la capitale Bujumbura, moi l’idée de rendre plus beau le chef-lieu de ma province m’est venue directement en tête ». Et d’ajouter : « Je n’ai même pas de parcelle à Bujumbura ». Barutwanayo indique qu’il a déjà construit au chef-lieu de la province Cibitoke, un bar-restaurant dénommé Hosana place avec une salle de réception qui a une capacité d’accueil de 250 personnes. Il fait remarquer également qu’il est en train de construire à Cibitoke un hôtel portant le même nom que le Bar-restaurant. L’hôtel en chantier depuis trois ans aura une capacité d’accueil de 25 personnes, une maison de passage pour famille ainsi qu’une salle de réception. Au cours de ce chantier, Barutwanayo précise qu’il engage pendant les vacances 25 élèves qu’il rémunère et auxquels il donne gratuitement le matériel scolaire et s le minéral. Il rassure qu’avec ce projet, il compte prendre en charge cinq élèves dont quatre sont déjà sur place. Et de renchérir: « je projète également mettre en place à Cibitoke une unité de lavage à sec ».

Un service aux résidents et aux touristes

Euphrasie Ahishakiye : Mon salaire m’a permis de m’acheter une parcelle de 600.000Fbu au chef-lieu de la province Cibitoke.

Euphrasie Ahishakiye s’occupe de la propreté à l’hôtel. Cette mère d’une enfant certifie qu’elle s’est déjà acheté une parcelle de 600.000fbu au centre Cibitoke grâce au salaire qu’elle tirait de ce travail. Abondant dans le même sens, Emmanuel Misago père de cinq enfants, veilleur à du chantier avoue que tout ce qu’il utilise chez lui provient du salaire. Il cite les frais scolaires de ses enfants, la ration, etc. Cependant Nduwimana Paul rappelle que de son passage à Cibitoke, il n’a pas trouvé les prix de chez Barutwanayo moins abordable. Toutefois, il se réjouit qu’on puisse trouver où se restaurer car il y a cinq ans, il y avait peu de constructions à Cibitoke.

Malgré qu’il ne soit plus fonctionnaire de l’Etat, Barutwanayo affirme mener une bonne vie. Il invite les autres à garder à l’esprit que les provinces ont aussi besoin d’être développées par ses natifs.

Mélance ManiragabaUne année de chômage, Zéphyrin Barutwanayo, ex-gouverneur de la province Cibitoke et ex-Directeur général de l’Hydraulique a créé des activités lucratives. Ceux qui bénéficient de ses services s’en réjouissent.

Zéphyrin Barutwanayo : « Même si j’ai perdu l’emploi il y a une année, je vis très bien »
« Mon souci a été de projeter ce que peut faire une personne si elle quitte le travail, soit après le licenciement soit pour des raisons de pension », déclare Zéphyrin Barutwanayo, un ancien cadre de l’Etat qui ayant un diplôme d’ingénieur. Selon lui, le souhait a été que s’il quitte son emploi, il ne doit pas continuer à tendre la main. Malgré ses maigres moyens selon toujours lui, son ambition a été de créer non seulement un emploi pour lui mais également pour les autres. Par ailleurs, Barutwanayo signale qu’avant qu’il ne soit nommé gouverneur de la province Cibitoke en 2007, cette dernière n’avait pas de construction. « Au moment où les autres ne rêvent que deconstruire dans la capitale Bujumbura, moi l’idée de rendre plus beau le chef-lieu de ma province m’est venue directement en tête ». Et d’ajouter : « Je n’ai même pas de parcelle à Bujumbura ». Barutwanayo indique qu’il a déjà construit au chef-lieu de la province Cibitoke, un bar-restaurant dénommé Hosana place avec une salle de réception qui a une capacité d’accueil de 250 personnes. Il fait remarquer également qu’il est en train de construire à Cibitoke un hôtel portant le même nom que le Bar-restaurant. L’hôtel en chantier depuis trois ans aura une capacité d’accueil de 25 personnes, une maison de passage pour famille ainsi qu’une salle de réception. Au cours de ce chantier, Barutwanayo précise qu’il engage pendant les vacances 25 élèves qu’il rémunère et auxquels il donne gratuitement le matériel scolaire et s le minéral. Il rassure qu’avec ce projet, il compte prendre en charge cinq élèves dont quatre sont déjà sur place. Et de renchérir: « je projète également mettre en place à Cibitoke une unité de lavage à sec ».

Un service aux résidents et aux touristes

Euphrasie Ahishakiye s’occupe de la propreté à l’hôtel. Cette mère d’une enfant certifie qu’elle s’est déjà acheté une parcelle de 600.000fbu au centre Cibitoke grâce au salaire qu’elle tirait de ce travail. Abondant dans le même sens, Emmanuel Misago père de cinq enfants, veilleur à du chantier avoue que tout ce qu’il utilise chez lui provient du salaire. Il cite les frais scolaires de ses enfants, la ration, etc. Cependant Nduwimana Paul rappelle que de son passage à Cibitoke, il n’a pas trouvé les prix de chez Barutwanayo moins abordable. Toutefois, il se réjouit qu’on puisse trouver où se restaurer car il y a cinq ans, il y avait peu de constructions à Cibitoke.

Malgré qu’il ne soit plus fonctionnaire de l’Etat, Barutwanayo affirme mener une bonne vie. Il invite les autres à garder à l’esprit que les provinces ont aussi besoin d’être développées par ses natifs.
Mélance Maniragaba