100.000 citoyens burundais de la société civile défilent contre Michel Kafando et la France
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Photo : ikiriho, RTNB.BI, LeRENOUVEAU
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SOCIETE CIVILE – Bujumbura, 2/06/2018 – AGRESSION DE LA FRANCAFRIQUE – Près de 100.000 citoyens burundais ont défilé samedi, à travers tout le Burundi, lors d’une marche-manifestation contre les propos de l’envoyé spécial de l’ONU Michel Kafando et du Ministre français des Affaires étrangères selon lesquels la nouvelle constitution précédemment voté par la population burundaise exclut l’ethnie Tutsi. La marche-manifestation s’inscrit en faux contre ses propos haineux.

Photo : ikiriho, RTNB.BI, LeRENOUVEAU
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A Cibitoke, la Marche-manifestation s’est dit contre “l’attaque aux allures terroristes de Ruhagarika  et contre l’envoyé spécial Michel Kafando pour son briefing sur le Burundi au Conseil de Sécurité de l’ ONU le 24 mai 2018“.

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A Muramvya, au centre du pays, la population de Muramvya en provenance de toutes les communes se sont rassemblé au monument de l’Unité Nationale pour exprimer leur mécontentement de la France qui souhaite opposer les Burundais ethniquement.

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A Makamba, la Marche-manifestation a dit non aux déclarations de Michel Kafando -Agent de la FrancAfrique – sur le Burundi au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Etc…

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Aux cotés de la société civile, le Gouvernement du Burundi s’est aussi inscrit en faux contre les propos mensongers de l’Envoyé Spécial M. Kafando, affirmant que les élections référendaires étaient entachées d’irrégularités,  et contre les propos du Ministre français disant que la nouvelle constitution écarte les Tutsi sur la scène politique.

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Jeudi 31 mai 2018, l’Observatoire National pour la Prévention du Génocide, des Crimes de Guerre et des autres Crimes contre l’Humanité, a demandé à la France : «Les autorités françaises doivent cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures du Burundi et surtout dans celles qui relèvent de la pure souveraineté nationale comme le référendum constitutionnel …  Affirmant gratuitement que la minorité tutsie n’est plus protégée par la nouvelle constitution… les équilibres se manifestent surtout par inclusion dans les institutions-clés. Notamment à l’Assemblée nationale et au gouvernement, les Hutu et les Tutsi sont représentés respectivement à raison de 60% et 40%. Le sénat comprend 50% de Hutu et 50 %pour de Tutsi… Ces dispositions d’inclusion inscrites dans la Constitution de 2005 sont reconduites dans la Constitution amendée de 2018».

Photo : ikiriho, RTNB.BI, LeRENOUVEAU
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Vendredi 1 juin 2018,  l’Amb. Guillaume Ruzoviyo, président du Conseil National pour l’Unité Nationale et la Réconciliation (CNUNR) a explique que “La population burundaise a manifesté sa maturité politique lors des élections référendaires 2018 … La Constitution de la République n’exclut pas l’ethnie Tutsi comme le ministère français le dise, Non et non, la France veut attiser la haine la haine. Les accords d’Arusha sont maintenus et le quotas ethnique est respecté dans les institutions … La France n’a pas le droit d’attiser la haine au Burundi car la nouvelle Constitution concerne ceux qui ont voté oui ou non”  … France does not have the right to stir hatred in #Burundi because the new Constitution concerns those who voted yes or no
“.

SOURCES : IKIRIHO, RTNB.BI ,  NAHIMANA P.