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Quelques manifestants radicaux aventuriers ont repris jeudi matin l’occupation du trottoir à Bujumbura. Personne ne croit plus encore à ce mouvement insurrectionnel en décroissance et en perte de vitesse à part quelques milieux occidentaux habitués aux pratiques de déstabilisations des Etats souverains du tiers monde au travers de badauds payés à la journée, plus particulièrement pour Bujumbura (petit déjeuner, per diem à hauteur de 10.000 Fbu et un repas de midi), surtout qu’aucun leader politique n’accompagne ces “crèves la dalle” de la capitale, pour si peu payé.

Malgré cela, certains médias occidentaux continuent le battage médiatique et espèrent arriver à mettre à genou les institutions du pays, avec comme seul outil dont ils disposent la désinformation. Une peine perdue.

Au Burundi la campagne électorale bat son plein.

Seuls les deux quartiers voisins de Cibitoke et Buterere, dans le nord de la capitale, restent pour l’instant bloqués par les violences des manifestants, et les routes principales qui les traversent toujours coupées par de nombreuses barricades. Les violences sont montées en puissance depuis la semaine dernière et on dénombre déjà plusieurs Policiers blessés et quelques tués. les manifestations sont tout sauf pacifiques.

La vérité judiciaire devra aussitôt suivre à la fin des élections et ça sera sûrement une bonne occasion de mettre fin au phénomène d’impunité. On peut oser espérer que les organisateurs de ces manifestations violentes pourront absolument avoir l’occasion d’être confrontés aux conséquences désastreuses de leurs actions en cours et qu’ils pourront alors donner à la justice une explication bien motivée et responsable.

Il faut rappeler qu’à ce jour, aucune de ces manifestations n’a fait l’objet d’une autorisation préalable, il s’agit bel et bien de cas d’incivilité caractérisée ce qui aggrave la responsabilité des organisateurs qui encouragent ces actes.

Les Burundais dans leur ensemble sont fatigués par ce groupuscule qui les prend en otage car les activités au quotidien dans la capitale sont perturbées.

Minani Pontien